Profondément préoccupé par l’aggravation de la désertification à l’échelle planétaire, en particulier en Afrique, et vue les lourdes conséquences pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement spécifiquement ceux relatifs à l’éradication de la pauvreté et à la viabilité environnementale, l’Assemblée Générale des Nations unies a proclamé, le 21 décembre 2009, la décennie 2010-2020 Décennie des Nations Unies pour les déserts et la lutte contre la désertification
Elle réitérait, l’engagement de l’ONU à œuvrer pour rendre sans cesse plus effectif la maîtrise de la désertification, autrement dit le suivi attentif et actif des phénomènes qu’elle engendre et qui, à leur tour, l’amplifient, tout comme son engagement, concomitant, à promouvoir le développement durable dans les déserts et les régions arides.
A ce titre, les Nations Unies invitent tous les pays Partis à la Convention, les observateurs, les organisations internationales non Gouvernementales ou Organisations Intergouvernementales, la société civile et le secteur privé, a organiser des actions, activités et événements à l’échelle nationale, régionale et internationale pour célébrer cette Décennie.
Il se trouve qu’à cinq ans de cette échéance, des pays comme le Burkina Faso sont très loin de cet objectif des nations unies. A en croire le directeur exécutif de Naturama, Idrissa Zeba lors d’une conférence débat organisée à l’initiative conjuguée de l’association de journalistes « Médias Vert » et la Fondation des amis de la nature (Naturama), le désert avance de 100 000 hectares par an. C’est une conférence- débat qui entrait dans le cadre des préparatifs de la COP21 (21è conférence des parties de la Convention des Nations-Unies sur les changements climatiques).
L’interview qui a été réalisé avec lui à l’issue de la conférence est digne d’intérêt.