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Burkina Faso: la colère des partis de l’ex-majorité
Publié le jeudi 27 aout 2015  |  RFI
UEMOA
© aOuaga.com par G.S
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique
Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire". Photo : Blaise Compaoré, président du Faso




Au Burkina Faso, après les invalidations des candidatures d'une quarantaine de candidats proches de l'ancien président Blaise Compaoré, les partis membres de l'ex-majorité menacent de se retirer de tout le processus électoral. Ces partis reprochent au Conseil constitutionnel d'avoir donné un « avis politique » et non « juridique ».

« Décision arbitraire, déni de justice, viol de la Constitution », les dirigeants de l'ancien parti au pouvoir s'insurgent contre la décision du Conseil constitutionnel d'exclure des élections législatives, une quarantaine de leurs candidats, en application de l'article 166 du code électoral. Achille Tapsoba, premier vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) : « La décision du Conseil constitutionnel viole la loi parce qu’elle a été rendue hors délai légal. La décision du Conseil constitutionnel viole la Constitution elle-même. La décision du Conseil constitutionnel est un défi aux droits et à la Cour de justice de la Cédéao [Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest] qui a ordonné à l’Etat burkinabè de lever tous les obstacles à la pleine participation des citoyens aux élections à venir ».

Pour marquer leur désapprobation, le président du CDP Eddie Komboïgo et ses camarades appellent leurs militants à la désobéissance civile et menacent de se retirer de tout le processus électoral : « Nous avons été appelés à une désobéissance civile. Que l’on s’entende bien, nous n’appelons personne à violenter personne, à détruire quoi que ce soit. Nous voulons que nos militants soient des militants exemplaires. La désobéissance civile pour que les autorités de la transition comprennent qu’un parti comme le CDP n’est pas un parti voyou, un parti qui casse ».
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