Dans la nuit du mardi 25 août 2015 au mercredi 26 août 2015, il s’est produit un incendie au maquis « le boucantier émeraude plus » situé au quartier Gounghin de Ouagadougou. Alertée, notre équipe y avons fait un tour afin de nous imprégner de l’ampleur des dégâts et des circonstances dans lesquelles l’incendie s’est produit.
Arrivée sur les lieux aux environs de 7h, le constat a été alarmant. Des riverains pétrifiés, observaient les dégâts avec consternation et émoi. Parlant des dégâts, nous avons pu recenser, entre autres, les « Chaises, les tables, les plats, le hangar, le kiosque interne, les fourneaux de grillade, les caisses de boissons, les décoratifs, les ampoules, les fils électriques et bien d’autres choses », tous sont partis en fumée dans l’incendie produit au maquis « le boucantier émeraude plus » situé au quartier Gounghin de Ouagadougou non loin de la gare TSR. Selon le gérant du maquis, Moussa Ouédraogo, que nous avons pu rencontrer assis dans les décombres du maquis avec un air attristé, le feu serait parti d’un kiosque de vente de portable placé à côté du maquis. « Nous avons constaté le feu à partir du kiosque d’à côté où on vend des téléphones portables. C’est aux environs de 1h 30 AM que tout s’est passé. Lorsque nous avons essayé de maîtriser le feu dès le kiosque avant l’arrivée des sapeurs-pompiers que nous avions alertés et qui tardaient à venir, c’est là que le feu s’est propagé sur tout le maquis », a-t-il expliqué. A l’en croire, rien a pu être récupéré du maquis malgré le concours tardif des soldats du feu qui n’ont pu maîtriser le feu qu’aux environs de 6h du matin. « Les policiers étaient là, après que le feu soit éteint mais ils n’ont rien fait. Ils nous ont juste demandé de faire le point des dégâts et de passer le jeudi matin pour la déposition », a confié Moussa Ouédraogo. Pour les informations que nous avions pu recueillir sur les raisons de l’incident, l’incendie serait dû à un problème électrique. Par ailleurs, au-delà des dégâts matériels, aucune perte en vie humaine ni de blessé n’a été enregistré. Avant que nous ne quittions les lieux, tandis que les collaborateurs du gérant s’affairaient à mettre de l’ordre dans les débris, les riverains eux ne cessaient de venir nourrir leur curiosité. Malheureusement, nous n’avions pas pu rencontrer le premier responsable du maquis en vue de lui arracher quelques-unes de ses attentes. Une fois de plus la SONABEL se sent interpeller de même que les usagers de l’électricité qui, le plus souvent procèdent à des installations anarchiques pouvant se révéler dangereuse d’un jour à l’autre. Pour ce faire, une invite particulière est faite à l’endroit de tous les utilisateurs du courant électrique à redoubler davantage de vigilance afin que de telle situation douloureuse puisse être évitée à l’avenir.
Par Lawakila Rodrigue KABARI