Médias: La presse écrite instruite sur l’ « équilibre » de l’information en période électorale

News

Art et Culture

Article

Art et Culture

Publié le mercredi 26 aout 2015 | AIB

Koudougou - La vingtaine de journalistes de la presse écrite en formation depuis lundi à Koudougou (Centre-Ouest), a bénéficié mardi, de notions sur « l’équilibre de l’information en période électorale », à moins de deux mois des futures élections couplées.

Selon le formateur Dr Victor Sanou, l’information en période électorale doit obéir « au respect de l’égalité des candidats dans l’accès aux médias publics, le respect de pluralisme et de l’équilibre de l’information dans les médias publics et privés, le respect de la neutralité et de l’impartialité des journalistes des médias publics et des membres des instances de régulation ».

Il a expliqué que la couverture médiatique d’une campagne électorale, (…) nécessite de la part du journaliste «l’élaboration d’un plan média, la constitution d’une base de données sur les partis politiques et les candidats ».

Le journaliste, a-t-il poursuivi, doit « disposer des programmes des partis, diversifier le contenu des reportages, vérifier les sources d’information, respecter les principes d’éthique et de déontologie ».

Les 23 journalistes de la presse écrite en formation depuis lundi à Koudougou (centre-ouest) sous les auspices du ministère en charge de la Communication et ses partenaires, ont également bénéficié de rudiments sur l’interview et le débat qui a même fait l’objet d’un exercice pratique.

« L’interview est un entretien entre quelqu’un qui est sensé savoir quelque chose et un journaliste désireux d’apprendre, de comprendre, de trouver matière à expliquer à ses lecteurs ou ses auditeurs ou téléspectateurs », a expliqué le Dr Victor Sanou.

Quant au débat, il a fait savoir qu’il s’agit d’une « discussion généralement animée entre un ou plusieurs interlocuteurs exposant souvent des idées opposées sur un sujet donné ».

Sa réussite passe par la constitution « d’un plan et des séquences », la création d’une « scénographie », la maitrise des « paramètres techniques », et par une bonne présentation des « invités, les interviewer et les faire dialoguer ».

Le Burkina Faso doit organiser le 11 octobre prochain, des élections couplées législatives et présidentielle, au cours desquelles les genres journalistiques que sont l’interview et le débat seront beaucoup utilisés.

Pour l’occasion, les acteurs du processus électoral dont la presse ont signé le vendredi dernier, un Pacte de bonne conduite sous l’égide du Conseil supérieur de la communication (CSC).

Agence d’Information du Burkina

Wis/ndt/ss