Soutien au secteur éducatif burkinabè : le Japon octroie 5 milliards 755 millions de francs CFA

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Publié le mercredi 26 aout 2015 | Le Quotidien

© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Présidentielle/législatives 2015 : le Japon annonce un appui de 487 millions de F CFA
Mercredi 13 mai 2015. Ouagadougou. L`ambassadeur du Japon au Burkina, Masato Futaishi, a effectué une visite au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au cours de laquelle il a signé une convention de financement de 487 millions de F CFA pour l`organisation des élections couplées présidentielle/législatives d`octobre 2015

La République du Japon vient une fois de plus renforcer l’éducation au Burkina Faso. Après la signature de l’échange de notes portant sur l’octroi de 2 milliards 200 millions de francs CFA dans le cadre de l’aide alimentaire au titre de l’année fiscale 2014, le Japon vient de faire un don d’une valeur de 5 milliards 755 millions de francs CFA pour soutenir le post primaire dans le système éducatif burkinabè. Ce don est destiné à la construction de 50 collèges d’enseignement général (CEG) avec équipements et la fourniture du mobilier scolaire dans sept provinces. Il s’agit du Kadiogo, de l’Oubritenga, du Ganzourgou, du Kourwéogo, du Sanmatenga, du Bam et du Namentenga. Selon l’ambassadeur du Japon, Masato Futaishi, ce projet vise à améliorer l’accès à l’enseignement post-primaire et sa qualité dans ces provinces. Il a expliqué que l’ensemble des bâtiments seront construits dont un CEG sera composé d’un bloc pédagogique, d’un bloc administratif, d’une cuisine et d’un bloc de latrines. En plus de cela, l’ambassadeur a signifié que dans le cadre de « Sport pour demain » du Japon vers les jeux olympiques de Tokyo 2020, il est prévu d’ajouter des poteaux pour un terrain de football comme composante du projet si les CEG cibles ont une cour de récréation suffisamment grande. Masato Futaishi s’est par ailleurs réjoui de cette signature de l’échange de notes qui de son avis fait partie non seulement des actions principales à mettre en œuvre dans le cadre du processus de la conférence internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD) mais s’inscrit aussi dans les domaines d’actions prioritaires de l’Axe 2 et de la Stratégie de croissance Accélérée et de développement durable (SCADD). Cela a été l’occasion pour lui de féliciter les autorités burkinabè pour la mise en place du Plan décennal de développement de l’éducation (PDDEB). A en croire le diplomate japonais, c’est suite aux statistiques sur l’accroissement des effectifs qui s’est caractérisé par le manque de classe ou de salles de classe, que le Japon a répondu favorablement à la requête du gouvernement burkinabè pour la construction de 50 nouveaux CEG

Plusieurs réalisations au profit du système éducatif burkinabè

Dans le domaine de l’enseignement primaire, le Japon a constamment accompagné le Burkina Faso. En effet, l’ambassadeur du Japon a noté d’abord le projet de construction des écoles primaires dont la phase 5 est en cours d’exécution. Il a ensuite fait cas de leur apport d’expertise pour améliorer la qualité de l’enseignement par la formation continue des enseignants du primaire à travers le projet d’appui à la formation continue des enseignants en matière de sciences et de mathématiques à l’école primaire (SMASE). « Nous avons également apporté notre soutien à la gestion des écoles primaires, à travers le projet d’appui aux Comités de gestions des écoles Primaires (COGES) ». La construction de l’ENEP de Dori et de Kaya font également partie des réalisations japonaises. Pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Régionale, Moussa Nébié, le Japon et le Burkina Faso entretiennent d’excellents liens de partenariat tant au plan bilatéral que multilatéral. Au plan bilatéral, il a noté la tenue des sessions de consultations bilatérales initiées depuis 2007 et qui permet d’évaluer régulièrement la coopération entre le Japon et le Burkina et d’envisager de nouvelles perspectives. « Au plan multilatéral, la vitalité de notre coopération porte le sceau de: Tokyo International conférence on Africa Developement (TICAD) initié par le Japon », a-t-il ajouté. C’est la raison pour laquelle, le ministre a félicité le Japon pour son appui au secteur éducatif burkinabè qui s’étend désormais au post primaire