Koudougou- Une vingtaine de journalistes de la presse écrite du Burkina Faso, dont deux de l’Agence d’information du Burkina (AIB) ont reçu lundi, à Koudougou (Centre-ouest), des connaissances sur la déontologie et l’éthique marquant ainsi le début d’une série de formation de trois jours, sur le traitement de l’information en période électorale.
« La déontologie est un ensemble de règles qui s’appliquent à l’exercice d’une profession particulière », a expliqué lundi à Koudougou, le formateur du jour, le Pr Cyriaque Paré, à une vingtaine de journalistes de la presse écrite issues du privé et du public.
Pr Paré, par ailleurs promoteur du site d’information « Lefaso.net », a également déclaré qu’elle est « l’ensemble des devoirs que les membres d’une profession se fixent, et des droits nécessaires pour exercer leur métier conformément à ces devoirs ».
Il a, à cet effet, rappelé le contenu de la charte du journaliste burkinabè rédigée en avril 1990 à Bobo-Dioulasso (ouest) par l’Association des journalistes burkinabè (AJB) « qui est le cadre de référence pour l’affirmation des droits et des devoirs des journalistes », comme le stipule ladite charte.
Quant à l’éthique, il a fait savoir qu’elle « relève de la conscience individuelle et des valeurs personnelles de ceux qui exercent une activité concernée ».
Il a aussi précisé que « la violation du code déontologique peut être sanctionnée » par l’Observatoire Burkinabè des Medias (OBM) qui est « l’organisme d’autorégulation de la presse », mais ne peut entrainer des poursuites judiciaires.
Cependant la violation du code d’éthique « n’est pas sanctionnée, sauf dans la conscience de l’auteur » car il n’est généralement pas codifié.
La formation sur l’éthique et la déontologie est une série de formation de trois jours portant sur le traitement de l’information en période électorale.
Les bénéficiaires que sont les journalistes de la presse écrite, ont été précédés par les médias audiovisuels qui ont bénéficié des mêmes formations la semaine dernière.
Plus de 5 millions 500 mille Burkinabè sont appelés aux urnes, le 11 octobre prochain, pour élire le président du Burkina Faso et les députés.
A la clôture du dépôt des dossiers auprès du Conseil constitutionnel, 22 candidats, dont trois femmes et quatre candidatures indépendantes, ont été enregistrés.
Le Conseil constitutionnel, après vérification, devrait publier la liste définitive des candidats le 29 août, et la campagne s’ouvrira le 19 septembre prochain.
A cet effet, les différents candidats aux élections présidentielle et législatives, la Société civile et les patrons de presse, ont signé vendredi "un Pacte de bonne conduite", en vue de faciliter le bon déroulement des élections.
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