Ouagadougou- Le gouvernement burkinabè a condamné avec fermeté, l’attaque perpétrée dans la nuit de dimanche à lundi, contre un poste de gendarmerie à Oursi, faisant deux blessés, à environ 400 km au nord de Ouagadougou, a-t-on appris de source officielle.
Tout en souhaitant un prompt rétablissement aux deux blessés, le gouvernement burkinabè a indiqué dans un communiqué que « les recherches sont présentement entreprises par les forces de défense et de sécurité en vue de retrouver les auteurs pour qu’ils répondent de leurs actes ».
Il a ensuite appelé l’ensemble de la population au calme, et « rassure par ailleurs que toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens », a ajouté le texte.
Le nord du Burkina Faso, vaste ensemble désertique, région frontalière avec le Mali et le Niger est permanemment confronté à des attaques de ce genre.
Face à la montée du phénomène, le chef d’état-major des armées, le général Pingrenoma Zagré, avait déclaré en juillet dernier que la menace djihadiste sur le Burkina Faso était "une réalité qui n’est pas nouvelle".
Des hommes lourdement armés avaient attaqué la mine de manganèse de Tambao, avant d'enlever un Roumain chargé de la sécurité des lieux.
Fin juin, le poste de douanes de Déou, toujours dans le Nord du Burkina Faso (frontalier avec le Niger et le Mali), avait aussi été attaqué à la Kalachnikov.
ndt/Kle