La 8e édition du grand prix cycliste Excellence Hôtel s’est achevée en queue de poisson, le dimanche 13 août 2015, sur l’avenue Charles-de-Gaulle. Des individus mal intentionnés s’en sont pris aux coureurs avec des lance-pierres, obligeant la fédération à arrêter la compétition.
Les dissidents de la Fédération burkinabè de cyclisme ont mis leurs menaces à exécution ; celles d’empêcher toute compétition cycliste tant que le président Ouangraoua ne rend pas sa démission. Le dimanche 23 août 2015 au cours de la 8e édition du Grand prix Excellence Hôtel, les coureurs ont été attaqués à coup de lance-pierres pendant que le peloton entamait à peine son deuxième tour du boulevard Charles-de-Gaulle. Ce groupe de personnes qui tenait à saboter la compétition a obtenu gain de cause puisque leur acte a conduit le président de la Fédération à ordonner l’arrêt de la course au risque de mettre la vie des cyclistes en danger. Après l’incident, deux groupes se laissaient remarquer dans le public. Le premier, celui des dissidents qui manifestaient leur joie pour avoir réussi à faire stopper la course. Parmi eux, des supporters bien connus de l’AS BESSEL, grand absent de ladite compétition. En rappel, c’est le club où est issu Salfo Bikienga, victime de la chute au dernier championnat national, accident à l’origine de la division au sein de la discipline. Et le deuxième groupe, des personnes visiblement remontées contre les trouble-fêtes. Ces derniers voulaient même en découdre avec une personne identifiée qui possédait un lance-pierre. Malgré l’intervention de la police pour sauver ce dernier, il est reparti chez lui avec des vêtements déchiquetés. Des pros Ouangraoua ont également laissé entendre que si jamais le président venait à démissionner ils saboteront à leur tour toute compétition cycliste. A la veille de cette compétition, une rumeur laissait déjà entendre que le grand prix Excellence Hôtel sera boycotté. Effectivement au départ de la course, seulement une dizaine de clubs parmi lesquels l’USFA, TAN ALIZ, le RCK l’ONATEL et l’AJCK. Ce dernier club venu de Koudougou était présent mais ses coureurs n’ont pas pris le départ. Selon une source digne de foi, le président de l’AJCK aurait reçu des menaces la veille de la compétition, lui ordonnant de ne pas prendre part à la course au risque de voir sa maison et sa voiture partir en feu. Après l’incident, la fédération a tenu une réunion de crise, mais rien n’a filtré de ce qui a été dit au cours de cette séance. Le président Ouangroua s’est refusé à dire un mot sur cette affaire.
Pengdwendé Achille OUEDRAOGO