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© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
François Lompo, ministre de l`Agriculture, des Ressources halieutiques, de l`Assainissement et de la Sécurité alimentaire |
La première phase du suivi de la campagne agricole 2015-2016 a connu son apothéose le 21 août dernier dans la région de l’Est. Au terme de cette première phase le ministre François Lompo a conclu à une campagne agricole satisfaisante malgré une situation variable.
Le 21 août dernier le ministre de l’Agriculture, des Ressources halieutiques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire, François Lompo et ses collaborateurs étaient dans la région de l’Est pour s’enquérir de la physionomie de la campagne agricole. A l’occasion se sont principalement deux exploitations modèles qui ont été visitées. A l’Est où certains champs sont au stade de semis, l’exploitation de Alassane Onadja, dans le village de Gnangbamoma, province de Pama, suscite beaucoup d’admirations. Son champ de maïs de variété Massongo d’une superficie de 8,5 hectares, porte déjà des épis de maïs. En plus du maïs, le producteur dispose d’un champ de soja et de coton dont l’état végétatif est fort appréciable. Parlant de son secret, Alassane Onadja a botté en touche : « Le secret est qu’on rentre tôt au champ et on en sort tard ». en réalité c’est l’appui-conseil reçu des agents de vulgarisation des nouvelles technologies qui lui aura permis de marquer une différence nette avec les autres producteurs. Le même constat a été établi au champ du jeune producteur Michel Yonli dans le village de Kaoré dans la province de Koaré. A la prochaine recolte, il s’attend à se faire un revenu de plus de 11 millions de francs CFA.
« Des nouvelles technologies existent pour éviter que le producteur subisse les changements climatiques »
Les changements climatiques ne sont plus un secret en ce que les effets sont désormais palpables. Selon une agence américaine, le mois de juillet 2015 a été le plus chaud de l’histoire de la planète depuis 1820. Dans toutes les localités visitées, les premières pluies ont accusé un retard entrainant un début des semis pendant les mois de juillet et d’août pour certaines localités. Pour le ministre François Lompo, il n’y a pas lieu de s’alarmer et de subir les effets des changements climatiques. Et c’est en ce moment qu’entre en action la vulgarisation des nouvelles technologies culturales. A commencer par le choix des semences selon les zones. Il y a les semences de cycle court, de cycle long et de cycle intermédiaire comme c’est le cas à l’Est. Cependant, des difficultés empêchent certains producteurs de bénéficier de l’appui des agents conseils souvent en manque de moyens de transport ou de carburant. Interpellé sur la question, le ministre François Lompo a reconnu la situation difficile traversée par les agents. Et comme palliatif, il a proposé qu’une bonne partie des projets du département soient utilisés pour doter en moyens les agents. Il a aussi déclaré que la procédure d’acquisition des matériels roulant est souvent lourde et ne permet pas souvent de souscrire à un engin de qualité en ce sens que c’est le moins disant qui est privilégié. Au terme de la première phase de la campagne de suivi, le ministre François Lompo a trouvé qu’elle est satisfaisante à cette étape nonobstant des disparités importantes. En effet, dans plusieurs localités de la région et des autres visitées, certains producteurs sont au stade de semis. A l’Est, on n’a pas déroger à la règle de dialogue avec les agents de la Direction régionale de l’Agriculture. Sur la table des échanges, les difficultés et les propositions de solutions ont été exposées1
Par Saphnapanéa Roger
PAULDROIT
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