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Elections au Burkina: le mouvement brassard noir dénonce le «silence coupable» de la communauté internationale
Publié le mardi 25 aout 2015  |  FasoZine
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© Autre presse par DR
Elections au Burkina: le mouvement brassard noir dénonce le «silence coupable» de la communauté internationale




Le Mouvement Brassard Noir (MBN), un mouvement né au lendemain du décès suspect du juge burkinabè Salifou Nébié, pointe un doigt accusateur sur la communauté internationale pour son silence sur « le processus électoral au Burkina Faso». Il l’a dit au détour d’une conférence de presse ce lundi 24 août 2015 à Ouagadougou.

Pour Boukaré Conombo, président dudit mouvement, cette communauté internationale qui était au cœur de l’élaboration de la Charte de la Transition devrait se prononcer sur le processus électoral au Burkina Faso. « Nous n’avons que faire de ceux qui se jouent les médecins après la mort », s’indigne M. Conombo. Brassard Noir estime que le silence de la communauté internationale « peut porter un coup fatal au processus électoral au Burkina Faso». Bien que faisant confiance au Conseil constitutionnel, Boukaré Conombo et les siens estiment que la communauté internationale, notamment la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Africaine (UA), devraient donner leur position sur la validation ou non de certaines candidatures, surtout celles des dignitaires de l’ancien régime au pouvoir.

Pour les conférenciers, que des membres de l’ancien régime déchu se permettent d’être candidats aux prochaines élections, est d’« ajouter l’insulte à l’injure ». Et de conclure qu’ « en dépit de tout, le Conseil constitutionnel doit dire le droit et rien que le droit ».

Par ailleurs, le MBN demande que justice soit rendu aux disparus : Salifou Nébié, Norbert Zongo, Thomas Sankara, Boukary Dabo et pour tous les crimes impunis car « sans justice, pas de paix ». Boukaré Conombo et ses camarades lancent également un appel au sens de responsabilité des uns et des autres et mettent en garde « tous ceux qui tapis dans l’ombre travaillent à saper ce que le peuple a acquis de haute lutte ».

Abel Azonhandé
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