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© Autre presse par DR
Rasmané Sawadogo, professeur certifié d’EPS |
Le conseil des ministres, en sa séance du 14 août 2015, a confié le nouveau poste de secrétaire permanent du Tour du Faso à Rasmané Sawadogo, professeur certifié d’EPS. Aussitôt nommé, l’homme mesure la tâche qui sera la sienne et souligne, entre autres, qu’il faut solder définitivement les ardoises laissées par les éditions précédentes.
Vous avez été nommé Secrétaire permanent du Tour du Faso, à quoi correspond cette nouvelle fonction ?
Je remercie d’abord les hautes autorités qui m’ont nommé à ce poste. La nomination d’un secrétaire permanent du Tour du Faso répond à plusieurs objectifs. D’abord dans 2 mois, il y aura la 28e édition du Tour, et pour mieux cerner tous les aspects de l’organisation de cette épreuve, il est désormais mis en place un secrétariat permanent. C’est vrai que le Tour s’organise depuis 27ans, mais à l’image de la SNC, du SIAO et du FESPACO, le SP aura la tâche de travailler à une meilleure visibilité et de l’activité et du Burkina dans le monde entier.
Quelles seront vos attributions ?
l s’agira d’assister la cellule supervision en tant que rapporteur, et ses tâches seront de traiter le courrier tout en en assurant la transmission en intelligence avec le ministère des Sports et des Loisirs et la fédération de cyclisme. Le rôle du secrétaire est aussi de traiter toutes les questions relatives au Tour du Faso en relation avec les structures concernées. Nous allons également gérer le patrimoine du Tour, tenir sa comptabilité matière (meubles et immeubles), gérer les archives et la documentation, appuyer le comité national d’organisation et aussi assurer le secrétariat de la cellule de supervision.
Donc entre 2 tours, le secrétariat va travailler à l’organisation des activités liées à l’édition suivante.
Il y a déjà le 28e tour du Faso qui s’annonce du 29 octobre au 8 novembre 2015, et ce sera votre baptême du feu ; mesurez-vous l’ampleur de la tâche qui vous revient ?
Naturellement. Mais on peut dire baptême du feu en tant que SP du Tour, sinon déjà à l’édition passée, qui n’a pas eu lieu, j’étais désigné comme président du comité national d’organisation. Nous travaillons en tout cas à la meilleure organisation possible de cette édition. C’est vrai que nous sommes à 2 mois de l’évènement et nous ne sommes pas trop avancés. Nous allons nous atteler à réunir tous nos partenaires qui prennent une part active à l’organisation. Je pense que nous serons fin prêts d’ici le début de l’édition, qui aura 10 étapes.
Disposerez-vous bien sûr d’un siège et d’une équipe ?
Nous aurons notre siège à Ouaga 2000 au sein du palais des sports. Et nous allons nous entourer de toutes les compétences possible pour la réussite de notre mission. L’autorité est disposée à mettre les moyens pour que nous travaillions dans de bonnes conditions.
Il y a que les éditions passées du Tour du Faso ont souvent laissé des ardoises au grand désarroi des prestataires de services. Est-ce que le SP pourrait éponger ces crédits ?
Nous essayerons d’améliorer ce climat. C’est vrai qu’il y a des impayés. Nous allons réunir tous les partenaires pour voir ce qu’il est possible de faire pour qu’on règle définitivement ces questions-là qui ne font pas honneur au Tour du Faso.
Le cyclisme traverse actuellement une zone de turbulences avec les remous au sein de la Fédération nationale. Vos attributions vous permettent-elles d’y intervenir ?
Cela ne fait pas partie de mes attributions, mais comme nous travaillons avec la Fédération dans le cadre du Tour, nous essayerons de faire en sorte que cela n’entrave pas le bon déroulement de la compétition. Nous savons qu’il y a de petites distensions au sein de la Fédération, et si le secrétariat permanent peut apporter sa contribution à l’apaisement du climat, nous n’hésiterons pas à le faire.
Dans l’immédiat, quels sont les chantiers auxquels vous vous attaquerez ?
Nous sommes actuellement sur le comité d’organisation. Il faut que, d’ici fin août, nous mettions en place cette cellule et qu’elle réunisse toutes les compétences et tous les moyens. Nous avons pratiquement tout bouclé, et il ne reste que l’arrêté ministériel de nomination.
Propos recueillis par Kader Traoré
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