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Sidwaya N° 7393 du 10/4/2013

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Assurance maladie universelle : l’heure des concertations a sonné
Publié le mercredi 10 avril 2013   |  Sidwaya


Santé:
© aOuaga.com par A.O
Santé: le Premier ministre Luc Adolphe Tiao à procedé au lancement officiel des concertations régionales et sectorielles sur l’assurance maladie universelle
Mardi 9 avril 2013. Salle de conference internationnale de Ouaga 2000. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao à procedé au lancement officiel des concertations régionales et sectorielles sur l’assurance maladie universelle et sur le développement des mutuelles sociales au Burkina Faso


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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a lancé, le 9 avril 2013 à Ouagadougou, les concertations sectorielles et régionales sur la mise en place d’une Assurance maladie universelle (AMU) couplée avec le développement des mutuelles sociales au Burkina.

Le gouvernement burkinabè veut mobiliser les acteurs sectoriels et régionaux autour du processus de mise en place de l’Assurance maladie universelle (AMU) et le développement des mutuelles sociales au Burkina. En effet, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a lancé officiellement une campagne de communication et de mobilisation sur ce sujet. Il s’agit de présenter l’AMU à chaque Burkinabè et de recueillir ses attentes profondes en matière de santé. Ainsi, les concertations seront organisées sous forme de rencontres distinctes dans les différentes régions. Les échanges sectoriels seront menés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. «A partir du lancement qui a été fait aujourd’hui, nous disposons d’une période de 4 mois pour organiser de vastes concertations avec les acteurs les plus concernés que sont ceux de la santé, de la société civile, des partenaires sociaux, des fonctionnaires, des employeurs, etc. », a expliqué le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Vincent Zakané.
A l’issue des concertations, les préoccupations des populations et leurs besoins seront intégrés dans la décision finale qui sera ensuite adoptée sous forme de loi. De l’avis de la représentante des organisations de la société civile, Juliette Compaoré, avec le développement des mutuelles de santé, la mortalité maternelle et infantile ne sera plus d’actualité. Toutefois, elle reconnaît qu’il faut un changement fondamental des mentalités pour comprendre l’importance de l’assurance maladie et l’intégrer dans son comportement. Elle estime de ce fait qu’il faut une stratégie performante de communication de masse.
Le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, a salué l’engagement des organisations de la société civile intervenant dans le secteur de la protection sociale, spécialement le développement des mutuelles sociales. Il a souligné que plus de 90% de la population burkinabè ne bénéficie pas des prestations offertes par le système formel de sécurité sociale. « La construction d’une assurance maladie universelle au Burkina participe de la volonté du gouvernement de mettre en place un système de protection sociale. Les mutuelles se présentent ainsi comme la porte d’entrée de ces couches vulnérables dans notre dispositif de protection sociale», a-t-il soutenu. Selon lui, la mise en place d’une assurance maladie est un processus long, complexe et son succès repose sur la nécessité d’instaurer un cadre de dialogue avec toutes les couches sociales pour prendre en compte leurs préoccupations et obtenir leur adhésion.
La représentante de l’OMS au Burkina Faso, Djamila Cabral, s’est réjouie de l’accélération du processus de la mise en place de l’Assurance maladie universelle (AMU). Pour elle, le manque de moyens financiers ne doit pas constituer un obstacle à l’accès aux soins. Il sera question, explique-t-elle, de mettre en place une structure solide, dans laquelle, chacun paie en fonction de ses moyens et bénéficie des soins de santé, par rapport à ses besoins. «Les populations pauvres ne doivent pas s’appauvrir davantage pour accéder aux soins de santé», a-t- elle conclu.



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