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Politique nationale: une centaine de jeunes démissionnent de l’UNIR/PS
Publié le mardi 18 aout 2015  |  FasoZine
Soutien
© aOuaga.com par Séni Dabo
Soutien à la démission du Premier ministre : des partis de l`ex-opposition non partants
Jeudi 16 juillet 2015. Ouagadougou. Hôtel Somkièta. L`Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) et des partis de l`ex-opposition ont animé une conférence de presse pour se désolidariser de la position favorable à la démission du Premier ministre exprimée par d`autres partis du même bord




102 jeunes étudiants et élèves se réclamant de l’Union pour la renaissance /Parti sankariste (UNIR/PS) et des femmes des arrondissements 6 et 7 de la ville de Ouagadougou ont démissionné du parti de l’œuf. Ils ont porté l’information à l’opinion nationale au détour d’une conférence de presse le samedi 15 août 2015 à Ouagadougou.

Les raisons de cette vague de démission, selon Marc Banogo, ex-président de l’Association estudiantine de l’UNIR/PS et chef de file des démissionnaires, sont, entre autres, : « le désintérêt du parti vis-à-vis des structures des femmes et des jeunes, la très faible implantation du parti sur l’étendue du territoire nationale, l’incapacité du parti à fédérer les autres partis sankaristes pour une union d’action, l’absence du parti sur le terrain politique, la tendance de celui-ci à appeler ses militants à voter pour le Mouvement pour le Progrès et pour le Peuple en cas de second tour, la politisation à outrance du ministère dont le portefeuille est détenu par l’UNIR/PS, notamment le Ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation ».

Marc Banogo et ses camarades estiment donc qu’après quatre années de militantisme, ils se sont rendu à l’évidence que « les idéaux dont ce parti dit sankariste incarne, ne le sont qu’aux bout des lèvres ».

90% des démissionnaires entendent déposer leurs pénates au Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) tandis que les 10% se reconvertissent dans la société civile. Curieux de savoir ce que cache ce virement vers l’ex parti au pouvoir, Marc Banogo répond : « le nouveau président du CDP est un rassembleur d’hommes, de femmes et de jeunes. Il est animé par le sens de la sagesse et la paix, se traduisant dans ses discours ».

Abel Azonhandé
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