1er colloque panafricain de la jeunesse : « Que 30% du budget des Etats soit alloué à l’emploi »

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Publié le mardi 18 aout 2015 | Sidwaya

© Présidence par D.R
Colloque panafricain de la jeunesse : le Président de la transition offre un dîner aux participants
Vendredi 14 août 2015. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le Président de la transition, Michel Kafando, a offert un dîner aux participants du premier colloque panafricain de la jeunesse

Le 1er colloque panafricain de jeunesse s’est achevé, le vendredi 14 août 2015 à Ouagadougou.

Après trois jours de travaux, les participants (400 jeunes) au premier colloque panafricain de la jeunesse ont pris, le vendredi 14 août 2015 à Ouagadougou, des résolutions et formulé des recommandations à l’endroit des chefs d’Etat africains. Les jeunes panafricains se sont engagés à promouvoir la culture de la paix, à faire de la capitale burkinabè « le centre névralgique de la liberté et de la défense de la démocratie en Afrique ». Ils se sont aussi engagés à faire de l’axe Tunis-Ouagadougou, l’axe de la rédemption de la jeunesse africaine, et ce, partant des révolutions qu’ont connu ces deux villes. Les jeunes africains réunis à ce 1er colloque panafricain de la jeunesse ont souhaité être impliqués davantage dans les instances décisionnelles africaines. « Nous avons lancé un appel pour que soit instaurée une Charte de fair-play politique, que les leaders politiques s’engageront à signer », a fait savoir l’artiste Freeman, participant. Les jeunes ont émis le vœu que 30% du budget de chaque pays soit alloué à l’éducation, à la santé et à l’emploi. Outre les recommandations, des motions ont été formulées, dont une de soutien pour la lutte contre l’extrémisme violent. « Les jeunes exigent la libération des jeunes africains détenus pour leur opinion et condamnent les présidents tripatouilleurs de Constitution afin de rester au pouvoir », a dit le rapporteur général du colloque, Cheick Fayçal Traoré. Au nom de toute la jeunesse, Alioune Gueye du Sénégal a salué la tenue de la rencontre et exprimé la gratitude des jeunes à l’endroit des autorités de la Transition. Pour lui, le coup d’essai a été un coup de maître. Il a demandé l’institutionnalisation du colloque et sa pérennisation à travers une organisation tournante.

Plaider la cause de la jeunesse

A l’occasion, le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Salifou Dembélé, a été élevé au grade de Commandeur africain de la jeunesse, par les jeunes. Aux dires du ministre, l’organisation du colloque panafricain de la jeunesse a été une réussite. « Le constat que les jeunes eux-mêmes ont fait est que le Burkina Faso a bien fait en décidant d’organiser ce colloque. C’est un pari réussi, c’est au-delà de nos attentes », s’est réjoui Salifou Dembélé. Pour lui, le rapport de synthèse des travaux qui est le reflet d’une jeunesse qui veut une Afrique de paix et de stabilité, gage du développement durable est un produit riche en réflexions. Il a rassuré les jeunes que toutes les recommandations seront mises en œuvre. Le ministre en charge de la Jeunesse a promis d’user de son titre de Commandeur pour plaider la cause des jeunes partout où besoin sera. Après cette cérémonie de clôture, le Président du Faso, Michel Kafando, a offert un dîner aux participants du colloque. Il a été mis en place un comité de suivi pour l’application des résolutions et recommandations du présent colloque.

Djakaridia SIRIBIE
(Collaborateur)