Trafic de billets de banque

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Publié le mardi 18 aout 2015 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Palais du Mogho Naaba : des policiers radiés tentent un sit-in
Mardi 17 septembre 2013. Ouagadougou. Des policiers radiés suite aux mutineries de 2011 ont voulu organiser un sit-in au palais du Mogho Naaba, chef suprême des Mossé, et ont renoncé face à un déploiement des forces de l`ordre

Le commissariat de police de Ouaga 2000 a mis aux arrêts, un groupe de faussaires de billets de dollars. Ils ont été présentés aux hommes de médias, le 17 août 2015, dans les locaux dudit commissariat.

55 300 faux dollars d’une valeur de 27 millions 650 mille francs CFA. C’est ce que Daouda Tissologo et sa bande composée de Yahaya Tissologo, Idani Saidou, Mahamoudi Zongnaba et Illa Attier, tous de nationalité burkinabè, s’apprêtaient à écouler sur le marché national. Mis aux arrêts par les éléments de la brigade de recherche du commissariat de police de Ouaga 2000, ils ont été présentés aux hommes de médias, le 17 août 2015. Ils sont âgés de 25 à 32 ans. Des explications du commissaire de police dudit commissariat, Wakilou Senou, tout est parti d’un appel téléphonique anonyme le 10 août dernier. Illico presto, la police s’est mise à leurs trousses et mis le grappin sur les sieurs Mahamoudi Zongnaaba et Illa Attier. Il est alors ressorti que les faux billets appartiendraient à Daouda Tissologo qui les aurait ramenés de la Côte d’Ivoire. Celui-ci, de l’avis du commissaire Senou, a avoué les avoir dérobés à son employeur lors de la crise ivoirienne. « C’est en voulant convertir une bonne part des billets, soit 100 coupures de dollars, que nos investigations ont permis de démanteler ces indélicats », a précisé l’animateur du point de presse. Il a indiqué qu’ils seront présentés au procureur du Faso pour la suite de l’affaire. Profitant de cet instant, il a appelé les populations à redoubler de vigilance et surtout à maintenir renforcée, la collaboration avec les forces de l’ordre et de sécurité. Pour ce faire, il a communiqué les numéros verts, le 1010, le 16, le 17 et le 80 00 11 45, pour dénoncer d’éventuels suspects.

Sidgomdé