Le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, a reçu en audience, le lundi 17 août 2015 à Ouagadougou, le Haut-représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya. Au menu des échanges, la conduite de la Transition et la situation sécuritaire sous-régionale.
Le Haut-représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya, veut s’enquérir du processus de la situation de la Transition au Burkina Faso. A cet effet, il a été reçu en audience par le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, le lundi 17 août 2015. A sa sortie d’audience, Pierre Buyoya a confié à la presse qu’il suit de très près, le déroulement du processus dans le cadre de la mission qui lui a été confiée. A l’orée des élections générales (présidentielle, législatives et municipales), il a déclaré être présent pour rassurer les autorités burkinabé de l’accompagnement de son institution pour l’observation et la réussite du scrutin. « Nous souhaitons que tout soit fait pour qu’on aille aux élections comme prévu dans la paix et la tranquillité », a émis le Haut-représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel. « Je suis aussi porteur d’un message de l’UA, notamment un message d’appréciation et d’encouragement », a-t-il ajouté. L’ancien président burundais a aussi échangé avec Yacouba Isaac Zida sur la situation sécuritaire qui règne dans la région du Sahel, particulièrement la mise en application progressive de l’accord de paix au Mali. Pour lui, il est important que les pays coopèrent pour faire face au défi que constitue la lutte contre le terrorisme. « Face aux nombreux problèmes sécuritaires, il faut que les pays travaillent ensemble », a insisté M. Buyoya. Prenant le cas spécifique du Mali, il s’est prononcé sur l’actualité qui y prévaut, dominée par la violation du cessez-le-feu dont s’accusent mutuellement les combattants de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et ceux du Groupe autodéfense touareg imghad. «Pour moi, ce n’est pas très grave, ce sont des incidents qui arrivent. Mais les signataires doivent montrer beaucoup d’attachement dans la mise en application de l’accord. Il y a des mécanismes prévus par l’accord lui-même pour faire face à ces incidents», a-t-il laissé entendre.
Djakaridia SIRIBIE
(Collaborateur)
Mafati Gisèle HEMA
(Stagiaire)