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Le Quotidien N° 732 du 10/4/2013

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AGEMAB / Ministère de la santé : une agence pour équiper les établissements hospitaliers et non hospitaliers
Publié le mercredi 10 avril 2013   |  Le Quotidien




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L’Agence de l’équipement et de la maintenance biomédicale (AGEMAB) a procédé, le mardi 9 avril 2013, au lancement du processus de livraison et de maintenance des équipements médico-techniques aux formations hospitalières. La cérémonie de remise de matériel a été présidée par le directeur général de l’AGEMAB, le colonel -major, Daouda Traoré.
Créer dans un contexte où les plateaux techniques des hôpitaux étaient défaillants, l’agence de l’équipement et de la maintenance biomédicale (AGEMB), apparait comme une solution pour palier aux problèmes de matériel dans les centres de santé. A peine sept mois après l’approbation des premiers plans d’actions et le budget de l’AGEMAB, l’agence vient d’acquérir du matériel d’un montant de 500 millions de FCA. Un lot de ce matériel, composé entre autre d’appareils pour la chirurgie et l’imagerie, a officiellement été remis à la direction des hôpitaux publics. Cette action se poursuivra dans les prochains jours avec notamment la remise de matériels électro-médicaux aux établissements concernés. Le lancement de ce processus de livraison et d’installation des équipements médico-techniques permet, selon le directeur général de l’AGEMAB, le colonel-major Daouda Traoré, de rassurer sur l’opérationnalisation de sa structure. Aussi permettra-t-il de faire de bonnes acquisitions à des moindres coûts et de répondre aux besoins du système de santé. L’acquisition de ces outils ne s’est pas faite sans difficulté, a-t-il confié. En effet, selon lui, en dépit des contraintes statutaires importantes et des difficultés de démarrage de nature à freiner son opérationnalisation, l’AGEMAB s’est investie, dans un bref délai, sur d’importants chantiers pour une gestion efficace de l’équipement et de la maintenance biomédicale. Cela a également été possible grâce au soutien et aux conseils du Gouvernement et des différents acteurs de la santé. La capitalisation de ces conseils et la mutualisation des bonnes pratiques les ont conduits à utiliser des leviers essentiels pour toute politique optimale d’achat et de maintenance d’équipements médico-techniques. Il s’agit notamment de la centralisation des besoins et des acquisitions qui confère, grâce à la massification, d’être attractif et de disposer de capacités de négociation , de réduction de prix, de maintenance et de formation plus importantes. Egalement, il s’agit de mettre en œuvre des stratégies d’acquisition et de maintenance qui optimisent pour la santé en ses différentes composantes à travers, notamment une communication et une collaboration efficaces avec les différents acteurs. L’AGEMAB est entrain de prendre son envol, mais sera encore plus performant, si et seulement si, elle changeait de statut. En effet, a-t-il expliqué, afin de convaincre le secteur privé de l’opérationnalité de l’agence, de les amener à adhérer et à faire des achats avec la structure, il faut que l’AGEMB devienne une société d’Etat. En rappel, l’agence de l’équipement et de la maintenance biomédicale (AGEMAB) est un établissement public de l’Etat à caractère administratif créé par décret, le 24 mars 2011 et est administré par un Conseil d’administration. Elle a été conçu sous la forme d’une agence d’exécution pour réaliser des projets et assurer des missions de maîtrise d’ouvrages délégués. Et ce, en réponse aux difficultés liées aux lourdeurs administratives, aux procédures inappropriées, à la disparité des interventions et à l’insuffisance de spécialisation, de coordination et d’économies d’échelle. A ce titre, l’AGEMAB est chargée de plusieurs missions spécifiques au terme desquelles elle doit assurer entre autre la disponibilité des pièces de rechange d’usage courant. Egalement de contribuer à la standardisation des équipements et matériels médico-techniques dans les services de santé et participer à la formation et au recyclage des ressources humaines dans le domaine de la maintenance biomédicale .

Par P. Adeline Clémence ZINABA

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