Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Programme ABE Au Japon: Souleymane Tiendrébéogo Et Mariam Tanou En Précurseurs Du Burkina
Publié le samedi 15 aout 2015  |  FasoZine
Une
© Autre presse par DR
Une signature de partenariat qui consacre le don de 21 véhicules pick-up et de 8 motocyclettes a eu lieu dans la soirée du 13 mai 2015 entre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et l’ambassade du Japon.




Dans le cadre du programme japonais ABE (African business éducation), deux Burkinabè, Souleymane Tiendrébéogo et Mariam Tanou, devraient s’envoler fin août-début septembre pour le Japon où ils vont suivre pendant deux ans, un programme de master dans des prestigieuses universités du pays. Ils ont été présentés jeudi soir à Ouagadougou, lors d’une rencontre qui a réuni les responsables du ministère burkinabè des Affaires étrangères et ceux de la Japan international coopération agency (Jica).

Les deux lauréats ont été sélectionnés parmi d’autres candidats dans le cadre du programme ABE lancé par le « pays du soleil levant » pour offrir l’occasion à des jeunes africains de décrocher un master dans une université au Japon.

C’est lors de la dernière TICAD que la mise en place de l’initiative ABE, qui doit former près de 1000 jeunes africains de moins de 39 ans en cinq ans, a été décidé. ABE s’adresse au personnel des administrations publiques et du secteur privé, aux officiels du gouvernement et au personnel académique.

Le but du programme, « développer un personnel industriel africain doué d’une compréhension profonde de la société japonaise » et qui va contribuer à développer les liens entre l’Afrique et le secteur privé japonais. Ces études débouchent sur un master. Le candidat effectue également un stage dans une entreprise japonaise. Ces jeunes africains pourront ainsi acquérir ainsi des connaissances théoriques et pratiques.

Responsable commercial d’une société agroalimentaire au Burkina Faso, Souleymane Tiendrébéogo a choisi de poursuivre des études liées à son domaine d’activité. La société pour laquelle il travaille collabore déjà avec des entreprises japonaises et, grâce à sa future formation, le jeune cadre espère mieux connaitre leur mode de fonctionnement, ce qui permettra à sa société de nouer des liens économiques encore plus forts avec elles. « Nous pourrons comprendre exactement comment ils travaillent et comment les satisfaire. Je serai l’intermédiaire entre les entreprises japonaises et mon entreprise. S’ils veulent s’installer ici nous pourrons les aider ».

L’autre lauréat, Mariam Tanou, est la directrice du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation au ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports. « C’est une opportunité pour moi de renforcer mes capacités et mes connaissances, et également de mieux connaitre la société japonaise, d’essayer d’être la passerelle entre la société japonaise et notre ministère », résume t-elle.

Elle ajoute que si elle a postulé pour un master en économie des transports, c’est parce que le Burkina Faso manque cruellement de spécialistes dans le domaine. « Nous avons actuellement grand besoin de spécialistes dans ce domaine et je pense qu’une fois le master en poche, je pourrai apporter ma pierre à l’édifice », explique la future étudiante, qui avoue qu’elle aimerait également enseigner.

L’ambassadeur, directeur des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères du Burkina Faso, Pascal Bationo, les a longuement félicités pour leur sélection. En tant qu’ancien étudiant au Japon (il y a étudié 9 mois, dit-il), il leur a recommandé de s’armer de courage et d’être assidus de sorte à rehausser l’image du pays et à ouvrir la voie à d’autres personnes.

La Jica espère pour l’année prochaine sélectionner au moins cinq Burkinabè pour ce programme.

DTS
Commentaires