Le commandant de l’Unité d’intervention polyvalente de la police nationale (UIP-PN), Oumar Soulama a, en compagnie de ses collaborateurs, animé une conférence de presse le 5 avril 2013 à Ouagadougou. L’objectif était de présenter à la presse deux présumés auteurs d’agression mortelle. Cette conférence s’est tenue dans les locaux du commissariat de police de Ouaga 2000.
Le commandant Oumar Soulama et son équipe ont présenté à la presse, le vendredi 5 avril 2013 à Ouagadougou, deux individus soupçonnés d’avoir porté atteinte à la vie de leur oncle. Selon le commandant, c’est suite au décès de Salif Compaoré, le 16 mars 2013, commerçant domicilié à Kombissiri, que l’Unité d’intervention polyvalente de la police nationale (UIP-PN) a été interpellée par les services de police de Kombissiri afin d’élucider la mort de ce dernier. C’est alors qu’une équipe de recherches de l’UIP-PN, déployée sur les lieux le 30 mars dernier, a pu mettre la main sur ces présumés auteurs du crime, le lendemain, a-t-il mentionné. En effet, les présumés commanditaires du meurtre, à savoir le neveu du défunt, Bassirou Compaoré et son ami Fabrice Ilboudo, ont été interpellés par les éléments de l’UIP-PN et mis aux arrêts. Ils ont respectivement 23 et 17 ans, a souligné le commandant. Oumar Soulama a fait savoir aux journalistes que lors de l’interrogatoire, ces deux gens ont avoué avoir abattu la victime avant de prendre le large avec une forte somme d’argent. Pour ce qui est de leur mode opératoire, il dira que c’est à l’aide d’une planche que ces derniers ont assommé la victime regagnant son domicile à 21h afin de s’emparer de son sac. A l’en croire, ladite somme qui s’élève à 4 800 000 F CFA a servi à l’achat d’une moto de marque « Exciter » au prix de 1 275 000 F CFA. Ce qui servira sans doute aux prochaines agressions, a ajouté le commandant. Il a aussi précisé que le neveu de la victime, après le forfait, dépensait plus de 30 000 F CFA par jour dans les maquis de Kombissiri. Oumar Soulama a relevé le fait que ces individus sont soupçonnés de vols par effraction à domicile et d’agressions sur les axes routiers. Ce fut l’occasion pour le commandant d’interpeller toute la population à plus de vigilance, de discrétion sur les biens de valeur en sa possession et surtout d’éviter de transporter de fortes sommes d’argent. Aussi l’a-t-il exhortée à plus de collaboration avec la police nationale pour davantage de sécurité dans les villes et campagnes.