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© Présidence par Léonard Bazié
En visite d’amitié à Abidjan, le Président du Faso, Michel Kafando, a mis à profit l’après-midi du vendredi 31 juillet 2015 pour visiter le chantier de construction de la Maison du Burkina et la centrale thermique d’Azito |
Ouagadougou - Le président du Faso Michel Kafando a déclaré mercredi, que la réussite du pari de développement réside dans l’autonomisation et la responsabilisation des jeunes.
«Nous ne réussirons le pari du développement que si nous travaillons ardemment à l’autonomisation et à la responsabilisation des jeunes», a déclaré le président du Faso Michel Kafando, à l’ouverture du colloque panafricain de la jeunesse se tenant du 12 au 14 août 2015.
Selon le président de la Transition burkinabè, Michel Kafando, il faut parvenir à rendre les jeunes capables d’être utiles à eux-mêmes et à toute la communauté en les aidant à prendre conscience de leur rôle de défenseurs des valeurs démocratiques, de paix et de progrès.
Le colloque placé sous le thème «participation citoyenne des jeunes au renforcement de la démocratie et de la cohésion sociale pour un développement durable», réuni dans la capitale burkinabè 111 jeunes de 21 pays africains.
Le Burkina Faso est dirigé depuis mi-novembre par un gouvernement de Transition, à la suite de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre, menée en grande partie par sa frange jeune et qui a chassé le président Blaise Compaoré, après 27 ans de pouvoir.
Pour M. Kafando, «si cette rencontre de Ouagadougou représente tout un symbole, ce n’est pas tant parce que les nations unies nous convient à cette commémoration (journée internationale de la jeunesse, ndlr), mais bien plus. C’est surtout en raison de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 dont la jeunesse burkinabè a été le fer de lance».
«Avec les jeunes, oui, tout est possible. Sans les jeunes attention!» a déclaré M. Kafando à l’endroit de «l’Afrique toute entière».
Quant au porte-parole de la jeunesse, le Burkinabè Cheick Faycal Traoré, les Etats africains doivent prendre en compte les préoccupations des jeunes, qui se résument selon lui, autour de l’emploi, la santé, l’éducation et leur participation à la gouvernance pour un développement durable.
Agence d’information du Burkina
dg/taa
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