Le Burkina Faso est "devenu ainsi un sanctuaire que tous les jeunes voudraient visiter", a déclaré mercredi le chef de l’Etat burkinabè, Michel Kafando, à l’occasion de l’ouverture à Ouagadougou du Colloque panafricain de la jeunesse.
Pour le président du Faso, si cette rencontre de Ouagadougou représente tout un symbole ce n'est pas tant parce que les Nations unies convient le Burkina Faso à cette commémoration, mais bien plus.
"C'est surtout en raison de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 dont la jeunesse burkinabè a été le fer de lance", a poursuivi Michel Kafando.
Le chef de l'Etat burkinabè a relevé que la jeunesse du pays a pris conscience que "l'homme ne vit pas seulement de nourriture, mais aussi de verts morales dont la liberté, la démocratie, le progrès et la justice".
Selon le président Kafando, au nom de toutes ces valeurs, la jeunesse burkinabè "a brisé les carcans, détruit les citadelles et proclamé le changement".
C'est ce qui justifie, de son point de vue, la raison pour laquelle le Burkina Faso est devenu ainsi comme un sanctuaire, une vitrine que tous les jeunes voudraient visiter".
Le colloque panafricain de la jeunesse qui a démarré ce mercredi Ouagadougou, se déroule jusqu'au 14 août autour du thème "Participation citoyenne des jeunes au renforcement de la démocratie et de la cohésion sociale pour un développement durable".
Il est organisé dans le cadre de la Journée internationale de la jeunesse, célébrée chaque 12 août.
Au cours de la rencontre de trois jours, il est prévu des panels sur des thématiques relatives aux questions de citoyenneté, de l'implication et de la participation des jeunes à l'édiction des programmes politiques, etc.
Il est également prévu une procession des jeunes vers le palais de Kosyam (présidence du Faso, Ndlr), à l'issue de laquelle les participants vont remettre au Chef de l'Etat burkinabè, un document comportant les préoccupations de la jeunesse africaine.
Le président Michel Kafando sera chargé de transmettre le document de plaidoyer à ses pairs, lors de la prochaine session de l'Assemblée générale des Nations unies, en septembre prochain.
ALK/od/APA