Dans la nuit du 10 au 11 août 2015 des ordinateurs ont été emportés dans un bureau de la Chambre de commerce, d’Industrie et de l’Artisanat, à Ouagadougou. Ce qui suscite des interrogations est le fait qu’aucune porte n’a été forcée et que le dispositif sécuritaire n’a pu permettre de détecter les auteurs de ces disparitions. Autres curiosités, c’est le mot d’ordre de silence qui semblait en vigueur au sein de l’institution.
Dans la matinée du 11 août tout n’était pas en place dans les locaux de la Chambre de Commerce. La disparition d’ordinateurs dans un bureau y a été constatée. Réunis en de petits groupes, les agents semblaient se mettre la puce à l’oreille tout en évitant les présences étrangères. On avait l’impression qu’un mot d’ordre de silence était en vigueur. Quel intérêt a-t-on à étouffer une telle information ? Selon une source imprégnée de l’affaire, tout était mis en œuvre pour éviter de verser la face de l’institution par terre et pour protéger le chargé de la sécurité. Fait notable, est l’absence d’impact pouvant attester que les portes ont été forcées. Pour certains agents, les responsabilités sont à situer à l’interne. Est-ce pour cela qu’une rencontre a eu lieu sous la présidence du directeur général , dans la matinée et dans l’après - midi ? On n’en saura pas davantage puisque l’audience que nous avons sollicitée avec le directeur général est restée sans suite et le chargé de sécurité injoignable. A en croire une source, la disparition des ordinateurs consisterait à une conspiration dans la perspective des prochaines élections consulaires. Des enquêtes seraient en cours pour mettre la main sur les éventuels auteurs.
S.R.P