Dans le cadre de ses activités de protection de l’environnement, le Club Rotary Ouaga Savane a mis 700 plants en terre dans son bosquet dans le village de Nabitenga, précisément à Doundoulma (Tanghin-Dassouri). C’était le 9 août 2015.
700 plants composés de 200 caïlcédrats, 200 neemiers, 200 flamboyants et 100 eucalyptus. Ce sont ces espèces d’arbres qui ont été mis en terre à Doundoulma dans la commune rurale de Tanghin-Dassouri, le 9 août 2015 par le Rotary Club Ouaga Savane.
Selon la présidente, Martine Diallo, Doundoulma est une Unité de développement communautaire (UDC) du club Rotary Ouaga Savane. Et cette activité de reboisement, a-t-elle ajouté, est la 15e du genre. « Nous menons cette opération depuis 2000-2001. L’objectif est de reverdir Doundoulma à travers notre bosquet de 8 hectares qui est reconnu et suivi par le ministère de l’environnement », a soutenu Mme Diallo.
Elle a par ailleurs affirmé que la moitié de l’espace a eux donnée est reboisée. « Nous voulons créer un écosystème qui va contribuer au développement socioéconomique du village », a dit Martine Diallo. Une chose est de planter et une autre est d’assurer le suivi, a-t-on coutume d’opiner. Sur cet aspect, la présidente de Rotary Ouaga Savane a déclaré que cette tâche incombe aux habitants de la zone.
Lesquels habitants ont corroboré leur mission et ont réaffirmé leur engagement à protéger les plants. Le responsable du bosquet du club, Issaka Ouangraoua, a en plus de traduire leur reconnaissance aux rotaraciens de Ouaga Savane pour ces actions nobles, évoqué deux problèmes majeurs auxquels son village fait face. Il s’agit des difficultés d’accès à la zone dues au mauvais état de la route et l’eau pour entretenir les plants.
Sur la première préoccupation, Martine Diallo a dit avoir pris bonne note. A propos du second point, elle a déclaré être toujours à la recherche de fonds auprès des bailleurs pour construire un forage à Doundoulma.
Elle a même annoncé qu’un projet de clôture du bosquet est en cours d’étude pour renforcer la surveillance et le taux de survie des plants.
Gaspard BAYALA
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