A l’issue de trois jours de travaux , la commission ad ‘hoc de validation des dossiers de candidatures pour les législatives d’octobre prochain a livré son verdict, le 8 août 2015, à Ouagadougou. Au terme de la vérification de la conformité des dossiers de candidatures avec les formalités requises, les listes de 81 partis et 18 regroupements d’indépendants ont été retenues contre celles de trois partis politiques et un regroupement d’indépendants invalidées, en dépit des efforts de la commission pour les repêcher.
Mission terminée pour la commission en charge de la validation des dossiers de candidature aux législatives. Après 3 jours de travaux, les candidats ayant satisfait aux formalités requises ont vu leur dossier affecté du récépissé vert de validité. Au décompte, 81 partis et formations politiques ont eu l’intégralité de leurs listes validées. Du côté des regroupements d’indépendants, ce sont 18 regroupements d’indépendants qui ont vu l’intégralité de leurs listes validées. Cependant en dépit de la magnanimité de la commission ad’ hoc, certaines listes ont été invalidées, faute de vices reconnus par les intéressés eux-mêmes. Dans le Gourma, le Parti pour la Renaissance de la Démocratie au Faso (PRDF) a vu sa liste invalidée pour manque de casier judiciaire du deuxième titulaire. Pour le même motif, le Parti Fasocrate (PF) ne verra pas son logo sur le bulletin du Kadiogo. Malgré l’indulgence de la commission ad ‘hoc qui peramis aux défaillants de pouvoir produire les pièces manquantes, ceux-ci n’en ont pas été en mesure. Dans la province des Banwa, le Parti républicain pour l’indépendance Totale (PRIT- LANNAYA) ne sera pas au starting-block pour la course aux législatives, son dossier ayant été rejeté pour absence de deuxième suppléant. Sans plaider la défense de ses militants concernés, Mamadou Kabré, président du parti, a déclaré que l’invalidation du dossier de Banwa devrait être perçue comme une leçon pour ses militants de cette localité qui ont été informés à bonne date et qui auront eu le temps de présenter un dossier en bonne et due forme. Il s’est toutefois réjoui de l’augmentation du nombre des listes de son parti qui est passé de 6 en 2011 à 12 en 2015.
« La démocratie est en marche au Burkina »
Selon des chiffres avancés par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré, ce sont au total 6944 personnes dont 4870 hommes et 2074 femmes qui ont manifesté leur volonté de siéger la première législature post-insurrectionnelle. Toute chose qui a fait dire à Me Barthélémy Kéré que la démocratie est sur une bonne voie au Burkina. « La démocratie est en marche », a-t-il déclaré précisément. A l’issue de la plénière, Me Barthélémy Kéré s’est réjoui de l’esprit de consensus qui a transcendé les divergences voire les propos souvent agressifs. Il a salué le climat d’amitié qui a prévalu tout au long des travaux. Me Barthélémy Kéré a rappelé que les mandataires des candidats ainsi que les citoyens disposent de voies de recours contre le procès verbal. En attendant, la balle est désormais dans le camp du Conseil constitutionnel qui doit , à la loupe du nouveau code électoral, apprécier en vue d’invalider ou de valider les candidatures. Et c’est en ce moment qu’il est très attendu en ce qui concerne la candidature de ceux qui ont soutenu le projet de modification de l’article 371