Elections législatives d’octobre 2015 : c’est parti pour l’examen des dossiers de candidatures

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Publié le vendredi 7 aout 2015 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Dépôt des listes pour les législatives : jusqu`au bout de la nuit le dernier jour
Samedi 1er août 2015. Ouagadougou. Siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Beaucoup de partis, formations politiques et candidats indépendants ont attendu le dernier jour pour déposer les listes de leurs candidats aux élections législatives du 11 octobre prochain

5 jours après la clôture de la réception des candidatures en vue des législatives d’octobre prochain, la commission ad hoc de validation des candidatures pour les élections législatives a ouvert sa session d’examen des dossiers, le 6 août dernier, à Ouagadougou.
La phase de la réception des dossiers franchie, l’heure est désormais à l’examen des dossiers qui aboutira à la validation ou à l’invalidation des dossiers. L’organe en charge de cette mission est la commission ad hoc créée par arrêté du président de la CENI et présidé par lui. La commission ad’hoc est composée des commissaires de la CENI, des cadres d’appui à la CENI, membres de la commission de réception des dossiers de candidatures, des représentants des partis politiques et des groupements de partis politiques ainsi que ceux des groupements d’indépendants. le 6 août dernier et sans cérémonial particulier, la commission ad hoc a annoncé les couleurs avec la tenue de la plénière au cours de laquelle, la CENI a fait le point des candidatures effectivement reçues et apporté des informations relatives à la conduite des travaux aux mandataires des candidats. Selon la CENI, à l’issue de la réception des dossiers, ce sont au total 79 formations politiques, 2 partis politiques et 19 groupements d’indépendants qui ont été enregistrés. Et de préciser qu’au nombre des dossiers reçus , il y a des dossiers incomplets pour lesquels un récépissé de couleur jaune est remise et des dossiers en bonne et due forme attestée par un récépissé de couleur verte délivré. Le président de la CENI a regretté le fait que les candidats aient attendu la dernière minute pour contraindre agents réceptionnistes à plus d’ardeur. Mais, à l’en croire, les candidats aussi auront l’occasion d’expérimenter le travail sous pression. En effet, selon le plan de travail, la commission ad ‘hoc, composée de 10 sous- commissions examinera chaque dossier de candidatures individuellement pour apprécier. C’est un travail de fourmi qui commence effectivement aujourd’hui vendredi et qui ne prendra fin que lorsque tous les dossiers auront été passés aux peigne fin et les cas d’irrégularité discutés et résolus en validité ou invalidité. « Demain, toute la journée, il sera question de travailler en sous-commissions et examiner chacun des 100 dossiers qui ont été examinés. Samedi, nous allons effectivement regarder et procéder à leur validation, signer un procès verbal de validation et publier la liste des candidats », a précisé le président de la CENI, Me Barthélémy Kéré. Les interventions lors de la plénière ont déjà donné le gage d’une vraie joute argumentaire dans les travaux en sous- commission. Toutefois, le président de la CENI a exhorté les participants aux travaux, à privilégier la triple valeur de courtoisie, la communication et la recherche du consensus. Les candidatures qui seront éventuellement invalidées devront faire l’objet de notification, exposant les motifs à l’intéressé. L’intéressé pourra dès lors contester l’acte d’invalidation devant le Conseil constitutionnel. Me Barthelemy Kéré a rappelé que la CENI n’est pas un organe de décision et ne dispose pas de moyens suffisants pour mener seule ce travail. Elle entend réussir cette phase avec l’implication effective des membres de la commission ad hoc. Il a rassuré que la transparence sera de mise. « Tout sera transparent », a-t-il rassuré.
Me Barthelemy Kéré promet d’avoir le don d’ubiquité

« Est –ce que le président de la CENI sera à nos côtés pour dénouer certains blocages ? ». A cette question d’un des participants, Me Barthelemy Kéré a promis d’être partout. « Je serai partout », a-t-il martelé. Du côté des participants, c’est l’enthousiasme, surtout pour ceux qui sont à leur première expérience. C’est le cas, en l’occurrence de Olivier Ilboudo , de l’Union nationale des indépendants pour le changement (UNIC). « C’est la première fois que le parti participe à ce genre d’élection. Je suis à la sous-commission numéro 7 avec d’autres partis politiques. Ensemble, on trouvera un consensus et livrera le fruit de nos travaux au président », a-t-il déclaré. Tout comme certains groupements, il dit n’avoir pas pu déposer tous les dossiers qu’il avait en main faute d’avoir réuni, à bonne date, toutes les pièces requises. « A notre niveau, tout le monde n’a pas pu déposer. On a pu déposer pour quelques 6 candidats. Pour 3 autres et leurs suppléants, les dossiers ne sont pas au complet. On est en train de vouloir résoudre le problème au niveau de la CENI. La période de dépôt était courte, raison pour laquelle, je n’ai pas pu déposer. Nous nous sommes rendus à la Justice, mais nous n’avons pas pu avoir toutes les pièces », a témoigné Olivier Ilboudo1

Par Saphnapanéa Roger
PAULDROIT et Guy Resbron BARRY (stagiaire)