Commémoration du 4 aout 1983 a Ouaga : Soutien des OSC à la famille de Thomas Sankara

News

Politique

Article

Politique

Publié le jeudi 6 aout 2015 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Blessés de l`insurrection : le geste du Cadre de concertation des OSC
Lundi 3 août 2015. Ouagadougou. Le Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC) a fait don de vivres et ouvert un compte bancaire au profit des blessés de l`insurrection populaire de fin octobre 2014. Photo : Safiatou Lopez/Zongo, présidente de l`Association de la promotion de la démocratie et la participation citoyenne (APDC) et membre du CCNOSC

Les membres du Cadre de concertation nationale des OSC dirigé par Safiatou Lopèz ont rendu visite à la famille de l’ancien président Thomas Sankara, à l’occasion de la commémoration du 4 août 2015. Les frères du père de la Révolution burkinabè n’ont pas manqué de faire des témoignages poignants aux visiteurs.
Que d’émotion dans la famille de l’ancien président Thomas Sankara lors de la visite des membres du Cadre de concertation nationale des OSC ! Beaucoup n’avaient pas imaginé que là où le père de la Révolution burkinabè a grandi et vécu était une cour modeste en plein cœur d’un quartier populaire Paspanga. Pourtant, a confié la sœur puinée, les occasions pour s’enrichir n’ont pas manqué. Mais, Thomas Sankara a toujours préféré vivre dans l’intégrité. « Il avait le sens du bien commun », a confié Valentin Sankara. La commémoration du 4 août, de cette année, est empreinte de symbole parce qu’elle intervient après la chute du régime de Blaise Compaoré. Une véritable joie non seulement pour la famille du président Sankara mais aussi pour tous ceux qui portent le deuil de l’assassinat de Thomas Sankara depuis 27 ans. Pour Pauline Sankara, le Burkina a été débarrassé d’une véritable gangrène, Blaise Compaoré. « Toute jeune à l’école du camp à Bobo, j’ai toujours eu une aversion pour Blaise Compaoré qui préférait à tout moment être en retrait des autres officiers. A cause de lui, mon frère Thomas Sankara m’a donné une paire de gifles dont les traces sont restées sur ma joue pendant 3 jours », a-t-elle confié avant de soutenir qu’aujourd’hui, le souhait de tous les Sankaristes est qu’il y ait un véritable changement au Burkina. « Tout sauf Blaise Compaoré et sa famille », a laissé entendre Pauline Sankara. Les OSC par la voix de Désiré Guinko ont souhaité que des cadres de témoignages au profit de la jeunesse burkinabè et africaine se multiplient car il y a beaucoup de choses que la jeune génération peut encore apprendre sur la vie du capitaine Thomas Sankara. La requête n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd car la famille a promis de s’organiser à cet effet malgré les contraintes de distance. Beaucoup de frères et sœurs de Thomas Sankara résident à l’extérieur du pays. La visite dans la famille du président Thomas Sankara a été simplement une véritable leçon de vie pour les membres du CCNOSC et les journalistes présents à la rencontre1
Par RHO