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Afrique de l`Ouest : vers l`institutionnalisation de l`agriculture écologique et biologique |
Koudougou - Le comité régional de coordination du projet d’Amélioration de la Productivité agricole et de la Sécurité Alimentaire (PAPSA) du centre ouest a tenu le 27 juillet sa première session autour de trois points essentiels. Présidée par le gouverneur Alizata Dabiré/Sawadogo, la session avait pour but de redynamiser le comité régional de coordination; de mettre au même niveau de connaissances les membres du comité sur le projet, son programme de travail de l’année 2015 et les réalisations du premier semestre de l’année 2015 et faire des propositions d’orientations et formuler des recommandations pour l’atteinte des résultats du PAPSA de façon global mais plus spécifiquement dans la région du centre ouest.
La mise en œuvre du projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (PAPSA) est le résultat de l’engagement du gouvernement Burkinabè, en concertation avec les organisations professionnelles agricoles et l’appui de la Banque Mondiale. La principale vision est de traduire les objectifs du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) et de la Stratégie de Développement Rural (SDR) en termes de sécurité alimentaire. Ainsi, l’objectif de développement du projet est d’améliorer la capacité des petits producteurs à accroitre les productions vivrières et à assurer la disponibilité de ces produits sur les marchés ruraux toute l’année. Pour ce faire, Le PAPSA est structuré en trois composantes qui sont«l’accroissement de la production vivrière» qui vise une meilleure production alimentaire à travers l’adoption par les producteurs des technologies de haute performance déjà disponibles; «l’amélioration de la disponibilité des produits alimentaires» qui vise le renforcement des capacités des acteurs à gérer la variabilité des vivres aux niveaux local et national et enfin, le «développement institutionnel et le renforcement de capacité» dont l’objectif est le renforcement des capacités des structures directement impliquées dans la mise en œuvre du projet. Pour se faire, un organe d’orientation et de pilotage du projet au niveau régional, à savoir le comité régional de coordination(CRC) est mis en place depuis 2013 et constitue un sous-comité. Seulement, depuis sa mise en place en 2013, le CRC pour des raisons diverses n’a pas encore pu tenir de session de travail, toute chose qui ne favorise pas le suivi et le partage de l’exécution du projet par les différents acteurs de la région. C’est dans l’optique de remédier à cette situation que la première session tenue le 27 juillet s’est voulue d’un espace de partage d’information sur le projet PAPSA, ses axes d’intervention de façon générale et dans la région du Centre Ouest en particulier et enfin les activités mise en œuvre dans la région dans le cadre du PTBA 2015. Aussi, l’objectif principal visé par la session était de permettre au CRC d’apporter sa contribution à l’atteinte des résultats du projet dans la région à travers une harmonisation des connaissances des acteurs sur le projet et le PTBA 2015 et la formulation de recommandations à l’endroit de acteurs de mise en œuvre dont la coordination nationale.
Pour se faire, le gouverneur en président les travaux de la session a insisté sur les activités à mener afin de véritablement redynamiser le comité régional de coordination du PAPSA de sa région. Pour ce qui concerne les activités déjà menées, le point focal PAPSA au niveau de la direction régional de l’agriculture, des ressources hydraulique de l’assainissement et de la sécurité alimentaire du centre ouest et le secrétaire général de la chambre régional d’agriculture ont tour à tour fait le point des activités réalisées par leur structure de puis 2013 durant la première phase et le premier semestre de 2015 correspondant à la deuxième phase du projet. Avant de mettre fin à la session, des recommandations et une résolution ont été prises par les participants à la session à l’endroit des acteurs d’exécution et suivi dont la coordination nationale du projet.
François KABORE
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