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Crise à l’OTRAF : les chauffeurs transporteurs interpellent le Premier ministre Yacouba Isaac Zida
Publié le vendredi 31 juillet 2015  |  Le Quotidien
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© Le Pays par DR
Le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida




Le bras de fer entre les chauffeurs transporteurs et le président de l’Organisation des Transporteurs du Faso (OTRAF), Issoufou Maïga ne fait que s’accentuer. Ils ont indiqué qu’ils ne sont pas d’avis avec le chauffeur, Amadou Ouédraogo qui s’est exprimé sur la crise qui les oppose à Issoufou Maiga. Pour eux, toutes voix autorisées à parler au nom de de l’union des chauffeurs routiers, c’est le président ou son adjoint. En rappel les chauffeurs transporteurs ont expliqué qu’ils ne veulent plus du nouveau président parce que celui-ci procède au favoritisme à l’endroit des transporteurs nigérians, ghanéens aux ports de Lomé (Togo) et de Tema (Ghana) au détriment des Burkinabé qui sont contraints de présenter les bons de chargement. Par contre, selon le système mis en place par le président de l’OTRAF, les chauffeurs des autres pays ne présentent aucunement de bons de chargement mais contre paiement d’une somme, ils sont privilégiés. Cette situation a poussé les chauffeurs transporteurs à barrer la frontière à Dakola. Jusqu’à présent, il n y a pas de solution à cette crise qui oppose les chauffeurs transporteurs. Cette crise, a des rebondissements sur la bonne marche des activités et les chauffeurs transporteurs menacent de bloquer à nouveau la frontière pour manifester leur mécontentement si rien n’est fait. Les tentatives de dialogue pour trouver une solution à la crise sont restées vaines parce que le nouveau président aurait volontairement empêché la bonne marche des échanges en s’attachant les services des personnes, par moment, armés pour troubler les discussions. Par ailleurs, ils interpellent le Premier ministre Yacouba Isaac Zida et son ministre de l’Administration territoriale et celui des transports à prendre leurs responsabilités dans cette affaire qui risque d’avoir des suites fâcheuses dans le secteur des Transports. D’ores et déjà, la CRS est toujours devant le siège de l’OTRAF et toute entrée dans la cour est conditionnée à la présentation de la carte nationale d’identité burkinabè. Pour les chauffeurs transporteurs, cette situation n’est pas de nature à calmer les ardeurs. Ils exigent la démission pure et simple de Issoufou Maïga qui n’agirait pas selon les aspirations des transporteurs mais est porté maintenant à faire son bilan de cinq mois qu’on ne lui aurait pas demandé. Pour les chauffeurs transporteurs, cette précipitation signifierait qu’il y a anguille sous roche.
Affaire à suivre
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