Le Conseil supérieur de la communication (CSC) tient, les 29 et 30 juillet 2015, une session de formation de ses membres à Ouagadougou en vue de renforcer leurs compétences dans la dynamique des échéances électorales du 11 octobre prochain.
Le Conseil supérieur de la communication (CSC), l’organe chargé de la régulation de l’information au Burkina Faso est soucieux de la bonne tenue des élections d’octobre prochain. C’est dans ce cadre que ses responsables ont entamé une session de formation au profit des conseillers, des agents et des représentants provinciaux de la structure, le mercredi 29 juillet 2015 à Ouagadougou. Une formation qui va durer deux jours. Selon la présidente du CSC, Nathalie Somé, il était de bon ton de former les membres de l’institution, étant donné qu’ils sont dans un domaine très évolutif et un contexte de Transition. Cet atelier de deux jours, a-t-elle dit, entre en droite ligne des préparatifs de la couverture médiatique des élections présidentielle et législatives du 11 octobre 2015 et de la feuille de route adoptée par le Collège des conseillers, qui a prévu une série de formations dont celle des hommes de médias, des partis politiques et des acteurs de la société civile, réalisée les 2 et 3 juin 2015. «Cette formation vise le renforcement des compétences des travailleurs du CSC avant qu’intervienne celle des observateurs prévue à la veille de l’ouverture de la campagne électorale», a-t-elle précisé. La formation porte sur le thème : «Contenu des documents électoraux et déroulement du processus électoral».
Et pour le traiter avec succès, six communications seront livrées aux participants. Il s’agit entre autres de : «La gestion de la couverture médiatique des élections de 2015 : enjeux et exigences ; «Les critères d’une élection libre et équitable» ; «Les textes législatifs encadrant les élections et les dispositions règlementaires prises par le CSC dans la gestion de la couverture médiatique des élections présidentielle et législatives de 2015»… De l’avis de Mme Somé, l’institution fait partie de celles qui ont un grand rôle à jouer dans l’organisation des élections et les équipes précédentes ont déjà géré avec succès la couverture médiatique d’élections au Burkina Faso. «Nous allons nous baser sur leurs expériences capitalisées, à notre tour avec les innovations, pour remplir cette mission que nous confie la loi», a signalé Mme Somé. Et d’ajouter qu’une telle formation ne peut prendre appui que sur les écueils des élections passées pour pouvoir améliorer celles à venir. Car dit-elle, il n’y a pas eu d’élections sans dérapage en termes de l’équilibre de l’information et de manquement relatif à la diffamation. Mme Somé a souhaité que les médias publics et privés assurent une bonne couverture médiatique en donnant l’accès équitable à tous les candidats dans le respect des normes prescrites.
Amadou DICKO
(Stagiaire)