Il ne lui reste que trois mois pour éviter les risques d’un chavirement de la transition. Michel Kafando, le président intérimaire du Burkina Faso, maintient le cap des élections, fixées au 11 octobre. Mais d’une crise à l’autre, cet ex-diplomate, nommé deux semaines après la « révolution » d’octobre 2014 qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir, continue de naviguer au milieu de vents contraires. Les artisans de l’insurrection s’employant à faire table rase d’un régime qu’ils ont souvent servi, les évincés du pouvoir tentant d’assurer leur survie politique.
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