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CASEM du ministère en charge de la Communication : 21 activités réalisées sur 144 programmées
Publié le mardi 28 juillet 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par dr
Le ministre en charge de la Communication, Frédéric Nikiéma




Le ministère en charge de la Communication a tenu, le lundi 27 juillet dernier, à Ouagadougou, son premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2015.

«Le rôle du ministère de la Communication, chargé des relations avec le CNT pour une Transition réussie : bilan à mi-parcours et perspectives », c’est sous ce thème que le département en charge de la Communication a organisé son premier conseil d’administration, le lundi 27 juillet 2015, à Ouagadougou. Il s’est agi de faire le point de l’exécution des missions et d’adopter des stratégies pour améliorer les performances. Il est ressorti que 21 activités sur les 144 programmées ont été réalisées au cours du premier semestre de l’année en cours, 68 sont en cours d’exécution et 55 non encore engagées, soit un taux de réalisation de 33%. De l’avis du ministre Frédéric Nikiéma, ce résultat est « satisfaisant, mais interpellateur ».

Les échanges ont aussi porté sur le plan de développement des Editions Sidwaya et sur les enjeux et défis de la Télévision numérique de terre (TNT) pour la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).
Le plan de développement des Editions Sidwaya s’articule autour de quatre points dont l’acquisition et l’installation d’une unité d’imprimerie à Bobo-Dioulasso, d’une rotative à Ouagadougou, de moyens logistiques et informatiques et la construction d’un siège à Ouagadougou. « Le plan vise un meilleur positionnement de la presse écrite publique dans l’environnement médiatique, en tant que leader et une couverture géographique nationale, régionale et internationale », a dit le directeur général des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida. A termes, la réalisation du plan permettra de renforcer les capacités institutionnelles de Sidwaya, d’améliorer le cadre de travail au niveau central et décentralisé et d’assurer une disponibilité des produits et titres Sidwaya sur toute l’étendue du territoire et à l’international. D’un coût global de 11,85 milliards de F CFA, le plan de développement des Editions Sidwaya bénéficie du financement du Japon à hauteur de 389 millions de F CFA, a révélé M. Zida. Pour le directeur général, son organe de presse qui est toujours dans l’attente de l’accompagnement de l’Etat burkinabè est à la recherche d’autres partenaires pour mettre en exécution certains volets de son plan de développement.

Pour ce qui est des « enjeux de la Télévision numérique terrestre (TNT) pour la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) », il a été rapporté que la politique audiovisuelle à l’heure de la TNT porte sur les équipements, les services, la culture administrative et une organisation institutionnelle. L’on peut retenir également que les défis de la diffusion numérique sont à la hauteur des ambitions de la RTB qui doit, toutefois, mettre en place une nouvelle plateforme et envisager un changement de statut. « Le tournant de la TNT reste décisif pour le département et nous devons nous donner les moyens financiers et humains nécessaires pour être au diapason de la technologie », a affirmé le ministre de la Communication, Frédéric Nikiéma. Selon lui, si la télévision numérique fait disparaitre les frontières physiques et virtuelles, les enjeux concurrentiels sont énormes. « Seules l’offre et la qualité de l’information, avec des émissions à contenu varié pourront faire de l’audiovisuel public un espace innovant et créatif», a-t-il fait savoir.

Les réformes attendues

Le ministre Nikiéma a annoncé une batterie de réformes en faveur de la presse (publique comme privée). Il s’agit, entre autres, de projets de loi devant régir la presse écrite, les médias audiovisuels, la presse en ligne.
La dépénalisation des délits de presse, la baisse des taxes d’importation d’équipements de presse et la création du fonds d’appui à la presse privée, sont autant d’éléments visant le développement des médias burkinabè. A l’orée des élections couplées présidentielle et législatives, Frédéric Nikiéma a interpellé les responsables des organes de presse sur la nécessité de réussir la couverture médiatique. « Les medias ont un rôle prépondérant dans la tenue d’élections apaisées et acceptées par tous les acteurs », a-t-il laissé entendre. Il les a invités à faire preuve d’impartialité et de respect de l’éthique et de la déontologie dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.

Djakaridia SIRIBIE
(Collaborateur)
Amadou DICKO
(Stagiaire)
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