École nationale de la gendarmerie : Une salle informatique pour renforcer la lutte contre la cybercriminalité #aOuaga

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École nationale de la gendarmerie : Une salle informatique pour renforcer la lutte contre la cybercriminalité

Publié le samedi 6 avril 2013 | Le Pays

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Activité gouvernementale : Le président Compaoré rencontre les différents corps de l`armée.
Lundi 29 octobre 2012. Ouagadougou. Le président burkinabé, Blaise Compaoré, chef suprême des armées ouvre une rencontre avec toutes les strates du commandement militaire burkinabé à la veille de la fête de l`armée le 1er novembre 2012. Photo : Honoré Nabréré Traoré, chef d`état major des armées

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Activités de l`armée 2013

Le général de brigade, Honoré Nabéré Traoré, chef d’état major général des armées, a procédé le 29 mars dernier à l’inauguration d’une salle informatique au Commandement des écoles et centres de perfectionnement de la gendarmerie nationale (CECPGN), situé dans l’enceinte du camp de la deuxième région de gendarmerie de Kuinima. C’est une salle dotée de 120 postes ce qui doit permettre aux apprenants d’être à la pointe de la technologie.

D’un coût global de plus de 30 millions de nos francs, la salle informatique du CECPGN dont l’inauguration est intervenue le vendredi 29 mars dernier est le fruit de la coopération franco-burkinabè, visant à offrir aux agents de défense et de la sécurité en l’occurrence la gendarmerie, les rudiments nécessaires pour être plus opérationnels dans l’exercice de leurs fonctions. La salle informatique équipée d’ordinateurs de dernière génération avec un wifi de haut débit, dispose de 120 postes, toute chose devant permettre d’intégrer l’informatique dans la formation des gendarmes. C’est pourquoi, le premier conseiller de l’ambassade de France au Burkina, Didier Maze, a, dans son intervention, félicité ces hommes qui font œuvre utile dans la protection des personnes et de leurs biens, dans un contexte où apparaît la cybercriminalité. Didier Maze a souhaité que le joyau offert soit le lieu d’où sortiront des gendarmes informaticiens, capables de mener efficacement la lutte contre ce fléau de type nouveau. Faisant une mention spéciale aux forces de sécurité burkinabè et plus spécialement à la gendarmerie, le premier conseiller de l’ambassade a laissé entendre que les agents de la sécurité burkinabè font un travail remarquable. C’est ainsi qu’il a redit la position de la France à poursuivre sa coopération militaire, qui va également se manifester par le renforcement d’équipements surtout de formation. Le CEMGA a, quant à lui, refait le l’historique de la coopération Franco-burkinabè, dont les premières bases dans le cadre militaire ont été posées en 1961. Il a de ce fait exprimé un sentiment de satisfaction, en ce sens que le centre vient comme élément novateur pour participer à la formation complète du gendarme burkinabè pour faire face aux nouveaux défis de la sécurité. Moment de convivialité et d’allégresse, les pandores n’ont pas manqué d’exprimer leur joie car le besoin en informatique étant devenu une nécessité.

Josias Zounzaola DABIRE

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