Mise en œuvre des réformes de l’UEMOA : le Burkina fait un bond de 15 points en une année

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Publié le lundi 27 juillet 2015 | Sidwaya

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25è Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA): Le président Ouattara a échangé avec le Premier Ministre Isaac ZIDA
Dimanche 14 juin 2015, à Johannesburg (Afrique du Sud). En marge du 25è Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA), le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, a échangé avec le Premier Ministre de la Transition Isaac ZIDA.

Les experts de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont tenu la deuxième revue annuelle de la mise en œuvre au Burkina Faso des réformes, politiques, projets et programmes de l’espace communautaire du 20 au 22 juillet 2015 à Ouagadougou. Les résultats des travaux qui indiquent que le pays a avancé de 15 points ont été présentés à la presse, le jeudi 23 juillet 2015.

De juillet 2014 à juillet 2015, le Burkina Faso a progressé de 15 points dans la mise en œuvre des réformes et programmes de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). C’est la principale conclusion issue de la deuxième édition de la revue annuelle des réformes, politiques, projets et programmes de l’Union tenue, du 20 au 22 juillet 2015, à Ouagadougou. Les résultats obtenus ont été présentés à la presse le jeudi 23 juillet 2015 à Ouagadougou. 29 programmes et projets communautaires du Burkina Faso, regroupés en trois groupes, ont été étudiés par les experts de l’institution. Dans le domaine de l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’environnement et les mines, soient 19 projets ont été évalués. Les résultats font état d’une performance de 74%, d’un taux de réalisation physique de 48% et de la non-réalisation de 1000 hectares de périmètres aménagés ainsi que de 100 forages. Ceci à cause des difficultés rencontrées pour le délogement des populations touchées. Après examen de 7 projets dans les volets infrastructures, transports, enseignement supérieur, tourisme et artisanat, les experts de l’UEMOA ont décelé une performance de 56%, soit un retard de 44% au regard du temps consommé. Ils ont aussi relevé la surcharge des camions, ce qui contribue à la dégradation rapide des routes. Une performance de 43% et un taux de réalisation physique de 49% ont été notés dans l’exécution des trois projets de l’institution sur l’énergie, les télécommunications et les technologies de l’information et de la communication. Globalement, une lenteur dans la réalisation des activités, imputée aux lourdeurs administratives et financières dans la passation des marchés publics a été constatée. Pour le président de la commission de l’UEMOA, Cheikhe Hadjibou Soumaré, les résultats obtenus par le Burkina Faso sont fort appréciables au vu du contexte sociopolitique du pays. Il a soutenu que les difficultés rencontrées au «pays des Hommes intègres» sont identiques à celles des autres pays membres de l’Union. Selon lui, le véritable problème réside dans l’application de la réglementation sur la charge des camions. «Les infrastructures routières sont très capitales pour le développement et l’UEMOA y injecte beaucoup d’argent. Cependant, leur taux de dégradation est accéléré à cause de la surcharge des camions», a-t-il déploré. Et d’espérer que la réglementation dans le domaine sera appliquée à partir de janvier 2016 conformément à la décision prise lors d’une réunion de l’organisation. Le ministre de l’Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon a promis que le Burkina veillera au respect de cette règlementation, premièrement par la sensibilisation des propriétaires et conducteurs de camions et ensuite, par la répression. Concernant les lourdeurs administratives, il a soutenu que des mesures seront prises pour remédier à la situation. Les résultats obtenus à l’issue des travaux ont été consignés dans un mémorandum qui a été remis au Premier ministre, Yacouba Isaac Zida le 24 juillet 2015.

Eliane SOME