Depuis le mercredi 1er juillet 2015, Moumouni Simporé, journaliste à L’Observateur Paalga, est titulaire d’une maîtrise en sciences et techniques de l’information et de la communication, option journalisme, de l’université de Ouagadougou. Le jury l’a déclaré digne du grade de maître avec la mention Bien à l’issue de la présentation de ses recherches sur les Prix Galian.
- Tu es donc devenu un Galianologue ou bien comment doit-on appeler un spécialiste des Prix Galian ?
- Hummm…. Galianogue, Galialogue, Galianologue… Maître
Il avait la gorge toujours nouée à la sortie de sa soutenance. Il baignait dans l’émotion. Quoi de plus normal quand on vient de se défaire d’un fardeau vieux de trois ans. Après quatre années de cours au département communication et journalisme de l’université de Ouagadougou, il était dans l’obligation depuis 2011 de présenter et soutenir une recherche menée avant l’obtention de son diplôme de maîtrise en sciences et techniques de l’information et de la communication. C’est désormais chose faite depuis le 1er juillet 2015. Ce jour-là dans l’après-midi, Moumouni Simporé a défendu devant un jury les résultats de ses recherches sur le thème : « La contribution des Prix Galian à l’émulation des professionnels des médias au Burkina Faso de 1998 à 2014». Son étude a abouti à la conclusion que la participation des professionnels des médias à la compétition n’est pas seulement liée à des motifs d’ordres économique et financier. Mieux, la création des Prix Galian a amené certains d’entre eux à améliorer leur travail dans le principal but de remporter une récompense, et l’obtention d’un Prix Galian par un acteur a une incidence importante sur la qualité ultérieure de son métier.
Le jury, présidé par le Dr Firmin Gouba, et composé du Directeur de mémoire, le Dr Dimitri Régis Balima, et du Dr Danielle Bougairé (rapporteur), l’a déclaré digne du grade de maître en lui attribuant la note de 14/20, la mention Bien. « Cette étape ouvre la porte à un troisième cycle universitaire et c’est une opportunité que je compte saisir », s’est-il réjoui.
Hyacinthe Sanou