Dans la matinée du mercredi 22 juillet dernier, un incendie s’est déclaré dans le bâtiment abritant le siège de la SONABEL occasionnant d’énormes dégâts matériels. Afin de faire le point exact sur la situation, le directeur général de la Nationale d’électricité, François De Salle Ouédraogo, a rencontré les hommes de médias, le 23 juillet au siège même de la Société. Cet incident, de son avis, n’entrave en rien les activités de fournitures d’électricité, étant donné que l’incendie n’a affecté que « l’activité administrative seulement ».
C’est par une visite guidée des services de la SONABEL affectés par l’incendie déclaré le 22 juillet dernier qu’a débuté la rencontre entre le premier responsable de ladite société et les journalistes, au lendemain de l’incident. Première étape, la salle abritant le bureau qui traite les documents comptables qui viennent des directions régionales du Centre et du Kadiogo. Là, le spectacle est désolant. Tout est partie en fumée et les matériels qui ont résisté ont finalement été calcinés. « C’est le bureau où il y a eu le foyer de l’incendie, par la suite, le feu a suivi une colonne de câble pour toucher partiellement d’autres bureaux », a confié celui qui fait office de guide des journalistes, le directeur général de la SONABEL, en personne. Par la suite, l’équipe s’est déportée sur les bureaux en charge de la planification et des marchés. Là, il n’y a pas de dégâts notables. Juste des câbles ont fait les frais de la vindicte des flammes. Une photocopieuse et une imprimante ont été également brûlées. En outre, vient le temps d’échanges directs entre les journalistes et François de Salle Ouédraogo. « Hier (Ndlr ; mercredi 22 juillet 2015) lorsqu’on faisait le point, les sapeurs-pompiers étaient toujours en train de s’activer pour maîtriser le feu. Donc, on n’avait pas la situation exacte. Maintenant, on a pu faire un point exhaustif, parce qu’après le passage des sapeurs-pompiers, la gendarmerie a ouvert une enquête. Elle a fait le tour du bâtiment pour constater tout ce qui a été touché. On a fait venir un huissier qui a fait le constat des dégâts. Un expert en incendie et une équipe de la SONABEL experte dans le domaine ont pu constater les faits », a laissé entendre le directeur général de la SONABEL. Il a fait savoir que toutes ces équipes ont fait le point de la situation. « On avait dit que c’était 5 à 8 bureaux qui avaient été touchés par l’incendie,mais c’est principalement un bureau, où il y a tous les documents, qui a brûlé », a-t-il rectifié. A part ce bureau, faut-il le rappeler, les autres n’ont pas enregistré de dégâts notables. Est-ce-que cet incendie, pourrait handicaper les activités de la SONABEL, surtout en matière de fournitures d’électricité ? En guise de réponse, à cette interrogation, François de Salle Ouédraogo, s’est voulu on ne peut plus clair, en répondant par la négative « L’incendie n’a touché que l’activité administrative, alors que les fournitures d’électricité, ce sont les centrales, les lignes électriques… A ce niveau, l’incendie n’a rien touché »,a-t-il rassuré. D’ailleurs, il a indiqué que des activités reprennent dans certains de leurs services. « D’ores et déjà, nos activités reprennent dans nos services dans la ZAD, les 1200 logements, la cité de l’avenir, Tanghin, la cité An 2 ». Il a saisi l’opportunité, pour confier que la panne sur la ligne provenant de la Côte-d’Ivoire a été réglée.
L’incendie ne vise pas à cacher d’éventuelles mauvaises gestions des anciennes directions
Le directeur général de la Nationale d’électricité a saisi l’occasion pour remercier les sapeurs-pompiers, la gendarmerie et la police qui, par leurs actions, ont permis de réduire à néant les ardeurs des flammes. Par ailleurs, François de Salle Ouédraogo a dit ignorer les origines de l’incident, car les experts ne se sont pas d’abord prononcés là-dessus. Quant à la valeur des dégâts, il a dit que des équipes les évalueront bientôt. Il a également relevé que l’incendie n’a pas été enclenché volontairement pour dissimuler quelconques preuves de mauvaises gestions. « Je voudrais vous rassurer qu’aucune donnée n’est perdue et qu’il n’y a pas de risque qu’on cache d’éventuelles mauvaises gestions que les anciennes directions ont eu à laisser ». Du reste, il y a déjà eu le passage de certains organes de contrôle de l’Etat qui ont déjà récupéré les documents. Ces documents ont déjà des doubles dans les directions régionales. « C’est pour dire qu’on n’a pas perdu d’informations »
Tous les articles d'actualités
