Un candidat à un test de recrutement de la commission de l’UEMOA fait état de son mécontentement par rapport à l’organisation du test en question. « Monsieur le Président, L’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) est une organisation sous régionale qui regroupe huit Etats dont le nôtre, le Burkina Faso. Ce petit rappel vient tout simplement souligner qu’une telle organisation doit prendre en compte l’intérêt de tous les ressortissants des pays membres. Monsieur le Président, il nous est donné de constater que cela est devenu comme une pratique au sein de l’UEMOA de ne pas donner d’information aux candidats qui prennent part aux différents tests de recrutement que vous organisez. Officiellement les résultats ne sont pas publiés. Et bizarrement, ce sont les gens qui n’ont jamais participé à ces tests qui occupent les postes mis en jeu. Une telle pratique qui date de longtemps doit prendre fin maintenant. L’organisation fonctionne financièrement sur les cotisations des Etats membres, donc sur les impôts payés par les citoyens de ces Etats. Monsieur le Président, des tests de recrutement ont été lancés depuis trois ans pour certains et deux ans pour d’autres. Des entretiens ont été effectués, il y a de cela un an. Jusqu’au jour où je vous écris cette lettre ouverte, aucun candidat n’a reçu d’information concernant lesdits tests. Monsieur le Président, les tests de recrutement effectués au niveau des Organisations des Nations Unis sont suivis d’informations du début à la fin. Toute chose qui confère une certaine crédibilité aux tests. Il en est de même pour la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et des autres organisations sous- régionales, régionales et internationales. Monsieur le Président, notre souci est simplement de savoir quel est le sort que la Commission de l’UEMOA que vous dirigez réserve aux candidats, surtout que l’argent du contribuable a été utilisé pour payer les billets d’avion et les frais d’hébergement et de restauration de certains candidats. Monsieur le Président, les injustices conduisent à ce que vous savez. En cela, nous n’avons rien à vous apprendre, vous qui avez, jadis, occupé un important poste politique dans votre pays le Sénégal. Afin d’éviter que l’institution ne sombre dans les ténèbres ou ne meurt de sa belle mort, et cela par la faute de certains de ses dirigeants, je vous invite, Monsieur le Président, représentant les dirigeants des huit (8) pays membres à prendre les dispositions nécessaires pour permettre aux différents candidats qui attendent leurs résultats depuis plus de trois ans , deux ans ou un an, d’obtenir des informations. Et sera justice. Tout en sachant compter sur votre sens de la responsabilité, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués »