Ouagadougou - La 3e session du Conseil supérieur de la Magistrature, ouverte jeudi, sera consacrée à l’intégration et à la nomination de 30 nouveaux magistrats dans l’appareil judiciaire burkinabè.
« Le conseil va connaître des dossiers de trente nouveaux magistrats qu’il faut intégrer et nommer», a déclaré jeudi la ministre de la Justice Joséphine Ouédraogo, à l’ouverture de la 3e session du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
La ministre a précisé que «ce renfort contribuera sans aucun doute à améliorer le fonctionnement des juridictions en leur apportant des esprits neufs en ces moments où le peuple a le regard tourné vers les institutions judiciaires et attend qu’elles prennent des actions à la mesure des exigences d’intégrité, de justice et de probité».
A l’en croire «la tâche est lourde mais très urgente, au regard des milliers de dossiers et de décisions en attente d’être rédigés, jugés ou exécutés».
Pour relever le défi, «il faudra également instaurer des critères objectifs qui contribuent à bâtir la transparence et la confiance dans les propositions de nominations», a-t-elle poursuivi.
La session du CSM intervient au moment où des procédures judiciaires ont été mises en branle contre plusieurs hauts responsables de l’ancien régime dont le président Blaise Compaoré.
Agence d’information du Burkina
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