Après une tournée africaine, l’acteur burkinabé Étienne Minoungou présente « M’appelle Mohamed Ali » jusqu’au 25 juillet à la Maison des Métallos à Paris.
Jouer sur les planches Muhammad Ali, l’un des plus grands sportifs du XXe siècle. Incarner la légende du ring, devenue une icône mondiale, dont on salue aujourd’hui l’engagement contre la guerre du Vietman ou pour la défense des droits civiques des Noirs. Le pari était risqué mais l’acteur burkinabè Étienne Minoungou et le dramaturge congolais Dieudonné Niangouna, auteur de la pièce M’appelle Mohamed Ali, l’emportent…. avec malice. Déjouant les pièges que pouvait représenter un tel projet (narrer chronologiquement la vie de celui qui est né Cassius Clay, se reposer sur la ressemblance physique du boxeur et de l’acteur…), les deux complices ont opté pour un procédé théâtral efficace : la mise en abyme.
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