Au Burkina Faso, l'insécurité routière sera "grandissante" avec son corollaire d'accidents "très graves" souvent mortels et 77,9 % de ces accidents sont liés à l'homme.
Selon les résultats de l'étude entamée en 2000 et rendu public mercredi, l'analyse de la situation des accidents de la circulation routière met en exergue l'interaction entre les trois composantes du système de mobilité que sont: l'homme, le véhicule, la route et son environnement.
Il ressort que 77,9 % des accidents de la route sont liés à l'homme, 13,8% imputables au véhicule, 2,1% à l'état de la route et 6,2% des accidents concernent les autres facteurs.
Selon les auteurs du document, "l'homme est donc au centre de la plupart des accidents" au Burkina Faso et cela s'explique, entre autres, "par le fait que les règles de circulation routière sont perçues par certains usagers de la route comme un frein à leur liberté de se déplacer et d'agir".
Des comportements favorisés, ont-ils ajouté, d'une part, par un manque de prise de conscience des conséquences de leurs actes et d'autre part, par l'inefficacité des contrôles routiers et des amendes forfaitaires non dissuasives.
Entre 2004 et 2013, le Burkina Faso a enregistré 6.787 décès liés aux accidents de circulation, soit une moyenne annuelle de 679 décès et une moyenne journalière de deux décès, rappelle-t-on.
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