Le 19 juillet dernier au stade municipal de Ouagadougou, s’est déroulé un match d’exhibition entre les baseballeurs burkinabè et ceux de l’ambassade du Japon.
Pendant plus d’une heure, les joueurs burkinabè et japonais ont tour à tour passé, soit en position de pitcher ou de striker. Chacun a essayé au mieux de démontrer ce qu’il sait faire avec la balle. Le baseball est un sport populaire au pays du Soleil-Levant, et cela s’est ressenti dans les faits et gestes des joueurs japonais. Le public a été impressionné par des frappes d’un conseiller de l’ambassade, M Kenji. La communauté japonaise s’est mobilisée. Même si les femmes n’ont pas joué de match, elles se sont exercées un peu avec la balle, les enfants aussi étaient de la partie. Les joueurs burkinabè ont eux aussi invite, parents et amis pour la circonstance. Les jeux se sont déroulés dans une ambiance bon enfant, les beaux gestes, qu’ils soient du côté burkinabè ou japonais étaient applaudis. Entre-temps, quelqu’un s’interroge, « il n’y a pas de scoreur ?». Non, lui répond un autre, ici, on ne parle pas de scoreur, on s’amuse. Le scoreur est en fait celui qui est chargé de marquer les points des équipes. Les membres fédéraux, eux-mêmes, étaient devenus des joueurs. A la fin de la partie, les deux camps se sont cordialement salués, avant de se quitter. Le président de la Fédération burkinabè de baseball et de softball, Ibrahim Ndiaye, s’est dit satisfait de cette initiative de rassembler Burkinabè et Japonais pour une partie de baseball. "C’est dans le cadre des échanges sportifs et culturels entre la Fédération et l’ambassade du Japon, on joue, les enfants sont là, on s’amuse. L’ambassade, à travers la JICA, nous appuie avec un volontaire dans la formation des joueurs, nous remercions grandement la coopération japonaise qui fait beaucoup pour la promotion du baseball au Burkina”, a indiqué le président Ndiaye. Il rappelle que cette rencontre amicale ne constitue pas une première, il y en a déjà eu dans le passé, elle se déroule chaque fois, dès que possible.
Barthélemy KABORE