Pour pallier le manque de formation initiale des enseignants recrutés sur mesures nouvelles, le ministère des Enseignements secondaire et supérieur organise, du 20 au 25 juillet 2015, à l’Université de Koudougou, un atelier de formation à leur profit. Au nombre de 621, ces enseignants seront outillés en pédagogie générale et en didactique pour assumer avec plus de sérénité leur tâche d’enseignant à la rentrée prochaine.
« Doter les professeurs recrutés sur mesures nouvelles du minimum d’outils pédagogiques et didactiques afin qu’ils puissent dispenser les cours dans leurs disciplines respectives ainsi qu’en les accompagnant de conseils pratiques pour affronter la vie professionnelle ». Tel est, selon le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Filiga Michel Sawadogo, l’objectif visé par cet atelier de formation qui se tient à Koudougou dans la cité du cavalier rouge, du 20 au 25 juillet 2015. En effet, dans sa quête permanente de la qualité de l’éducation, le gouvernement burkinabè met à la disposition du système éducatif des ressources humaines en qualité et en quantité. Nonobstant les cadres de formation initiale que sont l’ENS/UK et l’IDS qui offrent des enseignants fin prêts, l’accroissement de l’offre éducative et l’insuffisance du personnel enseignant demeurent. C’est ainsi que l’Etat recrute parallèlement des enseignants sans formation initiale en pédagogie et en didactique. Toute chose qui rend difficile, sans doute, la tâche de bon nombre de ces enseignants dans l’animation de leurs classes. C’est pour non seulement améliorer leurs prestations dans les classes, mais aussi assurer leur promotion que cet atelier de formation a été organisé. Cette session de formation, à en croire le ministre, est la concrétisation des efforts consentis par les plus hautes autorités du pays pour améliorer la qualité et l’efficacité de l’enseignant secondaire, un des axes prioritaires de la reforme du système en cours. Avec l’appui des ‘’formateurs chevronnés’’, comme le dit le ministre, ces enseignants apprendront la formulation des objectifs pédagogiques et l’évaluation des apprentissages. « Mettre le paquet sur l’essentiel, livrer une formation pointue », telle doit être la mission des encadreurs à cette formation, selon l’inspecteur Boubacar Ouédraogo, chef de service pédagogique de la Direction générale des inspections et de la formation pédagogique (DGIFP). Avec ces outils, les bénéficiaires se disent prêts à affronter leur mission à la rentrée prochaine. Pour finir, le ministre les a appelés à plus de sérieux, d’assiduité et d’ardeur1
Sita DIALLO/TRAORE