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Burkina Faso : Où en est le gouvernement avec le projet d’une centrale solaire ?
Publié le vendredi 5 avril 2013   |  Agence de Presse Labor




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cette période de canicule au Burkina Faso, les centrales thermiques de la Société Nationale Burkinabè d’Electricité (SONABEL), éprouvent des difficultés récurrentes et habituelles pour satisfaire la forte demande d’énergie électrique. Il en résulte donc des délestages au grand dam des consommateurs. Le Burkina Faso et un grand nombre de pays sahéliens sont confrontés aux crises énergétiques .Les gouvernements qui semblent partagés entre la sauvegarde des intérêts économiques des pays du nord fournisseurs de centrales thermiques et les frondes sociales de leurs populations, tardent à trouver des solutions durables au déficit énergétique. Puisqu’il convient de s’inspirer des bons exemples, l’Arabie Saoudite vient de réaliser une centrale solaire avec une capacité d’alimenter 20.000 foyers. Pourquoi les états sahéliens ne tentent-ils pas une telle expérience, surtout que la matière première qui est le soleil constitue une source intarissable en Afrique ?

La centrale solaire «Shams 1» devrait pouvoir
alimenter en électricité 20 000 foyers.
Une des plus grandes centrales solaires à énergie concentrée du monde a été inaugurée à Abu Dhabi. Construite en plein désert, la centrale est le fruit d’un partenariat entre l’Emirien Masdar, le Français Total et l’Espagnol Abengoa.


Quatre centrales solaires de ce genre à Ouagadougou, permettront d’accroître la capacité de la SONABEL pour fournir de l’électrique à la population à des coûts réduits, ce qui stimulera les activités économiques. Sous le premier ministre Tertius Zongo, le gouvernement avait annoncé un projet de centrale solaire. Depuis 2010, ce projet n’a pas vu le jour et le gouvernement continue de faire croire comme si la réalisation était imminente. Au Burkina Faso, les partis politiques ont perdu la crédibilité à cause des démagogies, querelles intestines et incohérences de leurs projets de société, à tel point que certains hommes politiques disent être eux-mêmes déçus de la politique. Les populations ont démasqué de plus en plus le mensonge des députés qui consiste à promettre les constructions d’écoles, de centres de santé, tâches qui ne relèvent pas de leurs attributions mais du pouvoir régalien du gouvernement. D’une manière flagrante dont la tendance va crescendo, le gouvernement excelle dans des engagements et promesses non tenus, toute chose qui révolte les populations. Quand on promet des logements sociaux, des infrastructures universitaires à des échéances non respectées, lorsque des promesses de jugements de certains dossiers de crimes sont faites et trainent exagérément sans issue au delà même de la lenteur habituelle des procédures judiciaires, il est tout a fait normal que les citoyens expriment leur manque de confiance au gouvernement. A qui faut-il alors se fier ? Le gouvernement n’a aucune obligation de faire des promesses sans être sûr de la concrétisation à des échéances précises. Cela évitera de mettre le pays dans une ébullition sociale inutile.

Bérenger Traoré

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