Le jeudi 16 juillet 2015, le Conseil national de la transition (CNT) a procédé à la mise en accusation devant la Haute cour de justice, de l’ancien président Blaise Compaoré et de dignitaires de son régime.
Cette mise en accusation, qui s’inscrit dans une procédure judiciaire liée aux fonctions des personnalités concernées, au moment des faits qui leur sont reprochés, a suscité certaines déclarations inappropriées de la part d’hommes politiques, de formations politiques ou de groupes de soutien à des candidats aux élections d’octobre 2015.
Tout en rappelant qu’une mise en accusation n’est pas synonyme de culpabilité, le Gouvernement de la Transition déplore les propos incompatibles avec la paix sociale si chère au Burkina Faso.
Il rappelle que la lutte contre l’impunité, la corruption, les détournements de deniers publics et pour une justice équitable, a toujours été et demeure le cheval de bataille des Autorités de la Transition. Cette ferme volonté a été réaffirmée par l’adoption du Pacte national pour le renouveau de la justice.
Le Gouvernement de la Transition appelle au sens de responsabilité des acteurs de la scène politique afin de réussir la mission principale qui incombe désormais à tous : la tenue d’élections présidentielles et législatives, libres, équitables et transparentes, le 11 octobre 2015.