Les membres du comité de soutien à Djibrill Bassolé avec en tête Adama Kiéma ont animé une conférence de presse, dans l’enceinte de leur siège à Wemtenga/Ouagadougou le 20 juillet 2015. Il s’est agi pour eux de réitérer leur soutien à leur candidat, en dépit des démêlés judiciaires dans lesquels une résolution du CNT trempe Djibrill Bassolé. Pour Adama Kiema, cette résolution constitue un maquillage pour empêcher leur candidat de se présenter aux échéances électorales du 11 octobre 2015. Pour Adama Kiéma, il faut éviter l’exclusion de sorte à ce que le rendez-vous que le peuple a avec l’histoire ne soit pas « un canular et une désillusion ».
Les échéances électorales du 11 octobre approchent à grands pas. C’est dans ce contexte qu’une résolution votée par le Conseil national de la Transition a inculpé Djibrill Bassolé. Ces partisans n’en démordent pas malgré ces accusations. Mieux, en chef de file du comité de soutien au « général de gendarmerie », Adama Kiéma a réaffirmé son soutien à Djibrill Bassolé au cours d’une conférence de presse animée le 20 juillet 2015. Le « lieutenant politique » de Djibrill Bassolé voit dans les accusations qui impliquent leur candidat un acharnement. Pour lui, il s’agit des manœuvres mises en œuvre par les adversaires de leur candidat en vue de l’évincer de la course présidentielle d’octobre 2015. Et d’avertir que l’acharnement n’a jamais été une bonne solution politique puisque les exemples des pays voisins comme la Côte d’Ivoire en disent long. « C’est une volonté manifeste d’organiser une mascarade électorale qui à n’en pas douter trahirait l’esprit de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 dont plusieurs chapelles politiques s’approprient pour atteindre des desseins inavoués », a-t-il renchéri. A propos de la récente inculpation, Adama Kiéma a laissé entendre qu’une accusation ne veut pas dire une condamnation. Par conséquent, leur candidat apportera les preuves de son innocence, a-t-il poursuivi. Qu’à cela ne tienne, le conférencier a expliqué que le comité de soutien reste serein et convaincu que Djibrill prendra part aux échéances électorales à venir. Elogieux à l’endroit de son candidat, Adama Kiéma a laissé entendre, qu’en tant que bon gendarme, Djibrill Bassolé a évité la situation du Burundi au Burkina Faso en évitant un bain de sang lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. A la question : Pourquoi, votre candidat n’a-t-il pas eu le courage de dire non à Blaise Compaoré lors de l’adoption du projet de loi modificatif de l’article 37 de la Constitution lors du Conseil des ministres du 21 juin 2015 ? Adama Kiéma répond que le salut est venu du fait même que Djibrill est resté dans le gouvernement jusqu’à l’insurrection populaire. Cela a permis d’éviter le chaos au Burkina, a-t-il dit. Il est convaincu que lorsqu’on veut tuer son chien, on l’accuse de rage. « Le vétérinaire va diagnostiquer le chien et prouver qu’il n’a pas la rage. Le chien continuera d’aboyer », a ironisé Adama Kiéma. Entouré de ses proches collaborateurs dont Benjamine Doamba, responsable genre du comité de soutien à Djibrill Bassolé, celui-ci a indiqué que la Nouvelle alliance du Faso attache beaucoup d’importance à la promotion de la jeunesse. Pour lui, cela se ressentira sur les listes lors des législatives prochaines. Et de rassurer qu’ils n’ont pas peur parce que leur candidat se présentera aux échéances électorales à venir1