Environnement : un atelier sur la protection de la rivière Kou

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Publié le mardi 21 juillet 2015 | Sidwaya

Le Centre d’études et d’expérimentations économiques et sociales de l’Afrique de l’Ouest (CESAO) a organisé, les 9 et 10 juillet 2015 à Bobo-Dioulasso, un atelier sur la dégradation des berges et des ressources écosystémiques de la rivière Kou, située dans la région des Haut Bassins.

Dans le cadre du mécanisme du Fonds d’intervention pour l’environnement (pré-FIE) du Programme d’appui au secteur forestier du Burkina Faso (PASF), le Centre d’études et d’expérimentations économiques et sociales de l’Afrique de l’Ouest-Pôle régional Burkina (CESAO-PRB) a été retenu pour la mise en œuvre du Projet de restauration et de protection des berges de la rivière Kou. L’objectif du Projet est la sécurisation et la préservation des ressources écosystémiques de la rivière Kou. Pour y parvenir, le CESAO a organisé, les 9 et 10 juillet 2015 à Bobo-Dioulasso, un atelier de concertation et de sensibilisation. Les participants sont venus du Conseil régional des Hauts-Bassins, du haut-commissariat de la province du Houet, et des services techniques déconcentrés de l’Etat chargés de l’agriculture et de l’environnement. S’y ajoutent les Conseillers villageois de développement (CVD), les chefs de terre et les notables des villages de Kokorowé, Nasso et Dindéresso. Ils ont échangé, entre autres, sur l’état des lieux de la rivière Kou, la législation et la règlementation en vigueur au Burkina Faso en matière de protection des berges et des forêts-galeries. A l’issue des échanges, les participants ont décidé de mettre l’accent sur la sensibilisation des populations riveraines, d’entreprendre des concertations avec les chefs de terre, les coutumiers, les jeunes, les femmes et les leaders dans chaque village. A l’ouverture des travaux, le représentant du haut-commissariat du Houet, le Dr Mamadou Ganamey a indiqué que la région des Haut-Bassins, et particulièrement la province du Houet regorge d’énormes potentiels touristiques favorisant le développement de l’écotourisme, notamment la forêt classée du Kou et la Guinguette.
«Malheureusement, ces ressources écotouristiques sont fortement menacées par les actions anthropiques ces dernières années », a-t-il déploré. Et de se réjouir des acteurs de développement que sont les services techniques de l’Etat, les associations et ONG qui ont entrepris des actions de protection de la rivière.

Synthèse de Boubié Gérard BAYALA