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Remaniement ministériel : avis de quelques citoyens
Publié le mardi 21 juillet 2015  |  Sidwaya
Le
© Autre presse par DR
Le président du Parti de la renaissance nationale (PAREN), Tahirou Barry




la suite du remaniement ministériel intervenu dimanche dernier au Burkina Faso, hommes politiques, étudiants, agents publics de l’Etat et responsables syndicaux donnent leurs avis.

Tahirou Barry, président du Parti pour la renaissance nationale (PAREN) : Le Faso continue toujours de dévorer ses valeureux fils. Sankara dérangeait, il a été liquidé par les armes ; Norbert dérangeait, il a été liquidé par le feu ; Auguste dérangeait, il vient d'être liquidé... politiquement. La liste n'est certainement pas close. Les valeurs de la Transition sont en danger ! Les martyrs se lamentent déjà dans leurs tombes toujours assombries. Le réveil des patriotes doit être impératif ! Que Dieu bénisse le Faso.


Mme Alimata Zongo, DG COOP/Ministère des FINANCES : Je pense que c’est à la suite des résultats des concertations du collège des sages que ces dispositions ont été prises. On ne peut, de ce fait, que s’en tenir à ça et on espère maintenant que la Transition va se mener à bon port et que le 11 octobre, les élections puissent se tenir et que le nouveau gouvernement prenne place. Je suis satisfaite du moment où cela va permettre d’aboutir à une Transition apaisée en vue d’élections libres et transparentes.


Félix Sarba, agent des impôts : Je trouve que ce remaniement n’était pas nécessaire à trois mois de la tenue des élections. Il fallait laisser la Transition aller jusqu’au bout. C’est au gouvernement à venir de résoudre ces différends qu’on a remarqués au cours de cette Transition. Mais comme c’est déjà fait, je pense qu’ils vont prendre des mesures pour ne pas perdre encore du temps, vu que le temps qui leur reste est vraiment très court. J’espère qu’il n’y aura pas trop de changement au niveau du ministère de l’Administration. Je trouve que si la base est bien, c’est mieux de la maintenir afin que les élections se tiennent dans les délais fixés.


Fatimata Coulibaly, étudiante en 2e année de droit à l’Université de Ouagadougou : C’est la course pour les élections qui doit passer avant tout. Il fallait laisser le gouvernement de la Transition aller jusqu’au bout. C’est le gouvernement après les élections qui devait gérer ces problèmes. La Transition est là juste pour un bout de temps et à quelques pas des élections, il faut la laisser travailler. Ce n’est pas une question de satisfaction, tout ce que le peuple veut, c’est qu’il y ait la quiétude et que le pays retrouve la paix d’avant. Auguste Denise Barry n’était pas le seul ministre militaire dans le gouvernement mais si le président a jugé bon de le remplacer, c’est peut-être qu’il a ses raisons. Je ne suis pas totalement satisfaite de cette décision en tout cas. Et je trouve que cela nous ramène un peu en arrière car le nouveau ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation est obligé de répartir encore sur le terrain avant de continuer où s’était arrêté l’autre. Mais si le président a pris cette décision, c’est qu’il a pensé que cela pourrait nous aider à avancer.


Ibrahim Bouda, greffier au Tribunal de grande instance de Ouagadougou : Je ne suis pas satisfait de cette décision car celui qui est parti, c’est l’homme qui a beaucoup fait dans son ministère en termes de remaniement, en tout cas, de changement auquel les gens s’attendaient en ce qui concerne ce département. C’est un homme qui se battait et qui tendait vers l’aspiration du peuple. Je suis un peu inquiet du fait de l’occupation par le président des départements de la Défense et de la Sécurité, au regard des difficultés sécuritaires auxquelles notre pays fait face et je me pose la question de savoir s’il pourra véritablement assumer efficacement les lourdes missions des deux départements.


Patrice Kaboré, étudiant en 4ème année de médecine à l’Université de Ouagadougou : Je pense que le président a exprimé son autorité sur la question. Il n’a pas voulu casser le gouvernement, voilà pourquoi il a maintenu le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida. S’il avait enlevé Zida, cela allait être un coup dur pour la Transition. Mais pour exprimer son autorité aussi, il a préféré faire un geste en enlevant le portefeuille au ministre Auguste Denise Barry.

Georges Koanda, secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs du Burkina (USTB) et président du mois des Centrales : Par rapport à la situation nationale, le mouvement syndical tout entier est aux aguets et nous attendons de voir ce qui va se passer concrètement sur le terrain. Mais j’avoue qu’il y a de l’inquiétude parce que nous ne pouvons pas dire que nous sommes vraiment sûrs que ce qui s’est passé va ramener le calme dans notre pays mais nous attendons de voir. Nous osons croire que le président Kafando a choisi le bon côté des choses et qu’il y aura un apaisement pour que la Transition puisse continuer. Du reste, vous connaissez la position du mouvement syndical depuis le 30 novembre dernier. Si le président du Faso a choisi de diviser un ministère de son gouvernement pour continuer, nous espérons que cela va porter des fruits et que véritablement la Transition va se poursuivre normalement. Chacun des acteurs sera responsable de ce qui se passera. Nous restons à l’écoute pour que le calme revienne et que les Burkinabè puissent travailler dans la tranquillité. Nous attendons tous que le président mène cette Transition jusqu’à terme afin que les élections puissent se dérouler dans le calme et la transparence et aussi que notre pays retrouve un gouvernement issu d’élections pour combler les attentes des populations. Au niveau de la Transition il y a également des attentes du mouvement syndical parce que nous avons toujours dit et nous répétons que la Transition n’est pas là seulement pour organiser les élections. Il y a d’autres préoccupations qu’il va falloir lever mais jusqu’à présent, nous ne voyons rien venir. Toutes les préoccupations exposées au gouvernement ne trouvent pas de solution. Nous sommes en train de prendre une initiative pour rencontrer le gouvernement afin de comprendre.


La rédaction
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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