Cela nous soulage de savoir que les anciens dirigeants sont inculpés et iront répondre devant les juridictions habilitées à les juger. Nous félicitons le président du CNT et ses membres d’avoir pu engager cette initiative. Cela sera un tant soit peu, une opportunité de soigner la plaie du peuple burkinabè. Ces inculpations étaient attendues.
La Haute cour pourra avoir des dossiers sous la main conformément aux raisons qui ont prévalu à sa mise en place. La majorité des Burkinabè saluent cette idée. Nous sommes dans un Etat de droit et l’inculpation ne veut pas dire condamnation. Il appartient à ces personnes concernées de prouver leur innocence. Nous félicitons le président Kafando.
La pertinence de son discours et de ses décisions est la preuve palpable que le choix du président du Faso qui a été porté sur sa personne n’a pas été une erreur. La patience et la sagesse avec lesquelles, il a géré la crise ont permis de trouver un dénouement heureux à la crise. Nous avons demandé la dissolution du RSP, mais si au niveau de l’armée on trouve que cela n’est pas opportun, nous nous en tiendrons à cela. Il faut que l’armée joue son rôle régalien de maintien de la paix plutôt que d’être un vecteur de perturbation de la cohésion sociale. Ainsi c’est le Burkina Faso qui gagne. Nous saluons également nos sages qui ont joué un rôle historique pour nous sortir de la crise. Nous avons souhaité que le Premier ministre et son gouvernement soit maintenu parce que c’est un gouvernement consensuel. Nous attendons de voir la nouvelle configuration du nouveau gouvernement.
Si on nous propose un ministre issu du RSP, nous n’allons pas accepté. Nous ne voulons pas également qu’un ministre soit débarqué du gouvernement1