Le Syndicat national des gérants des station du Burkina (SNGSB) a animé une conférence de presse, le jeudi 16 juillet 2015 à Ouagadougou, pour dénoncer les mauvaises conditions de travail de ses membres.
Les membres du Syndicat national des gérants de stations du Burkina (SNGSB) sont confrontés à de nombreuses difficultés dans leur travail quotidien. Ils l’ont fait savoir au cours d’un point de presse animé le jeudi 16 juillet 2015 à Ouagadougou. , a indiqué le secrétaire général adjoint du SNGSB, Didier Dambré. Pour pallier cette situation peu enviable, M.Dambré et ses camarades exigent, entre autres, l’arrêt du siphonage de leurs marges par les , la suppression du régime fiscal déconnecté des réalités du terrain et la baisse sensible des faillites dans le rang des gérants des stations. Le nœud du problème, à ses dires, se situe à deux niveaux. Le premier concernerait les sociétés de distribution ou marketers. En effet, a-t-il dit, pour gérer une station, la signature d’un contrat de location-gérance avec un marketer est obligatoire. Et pour la ville de Ouagadougou, cela nécessite à titre indicatif une caution minimale de 35 000 000 de FCFA sans aucune possibilité de négociation. Le second niveau des difficultés est relatif au régime fiscal et au mode de calcul de leur patente annuelle, vieux de près de vingt ans. Aussi, a-t-il déploré, les multiples correspondances adressées au ministère de tutelle et les rencontres initiées avec celui-ci sont restées vaines. Et d’ajouter que : , a-t-il prévenu. Pourquoi avoir attendu longtemps pour tenir cette rencontre ? demande un journaliste. , a expliqué Didier Dambré, d’un brin indigné. Et d’avertir que : le dialogue n’aboutit pas, nous allons changer de méthode. Et cela pourrait être une grève qui va entrainer la fermeture des stations. Cela risque d’avoir des répercussions sur d’autres secteurs d’activités.
Amadou DICKO
(Stagiaire)