Au Burkina-Faso, l’histoire retiendra que l’année 2014 fut celle qui a vu un système politique en place depuis plus de 27 ans, s’écrouler face à la pression de la rue. Elle retiendra aussi que ce système était à bout de souffle et avait naturellement atteint ses propres limites. Fragilisé par le temps, dans un espace politique très mouvant, ce système s’est donc désagrégé de l’intérieur, par ses propres acteurs.
L’usure du temps, le manque de propositions nouvelles et de renouvellement de la classe politique dirigeante, mais surtout des manœuvres politiciennes hasardeuses pour conserver le pouvoir a fini par réveiller d’une part des ambitions personnelles légitimes chez certains de ces acteurs au pouvoir ; et d’autre part, exacerber des doutes et de nombreuses frustrations au sein des populations.
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