Au Burkina Faso, aux lendemains des propositions de sortie de crise du président Michel Kafando, les réactions sont mitigées. En attendant le réaménagement du gouvernement annoncé par le président de la transition, des voix s’élèvent déjà pour dénoncer certaines décisions, même si dans l’ensemble, l’on salue ces prises de position.
Selon Jonas Hien, président du Conseil national des organisations de la société civile, l’essentiel a été sauvegardé. « L’essentiel pour nous est que le Premier ministre soit maintenu pour qu’on organise les élections le 11 octobre prochain », a-t-il déclaré. Pour le reste, d’après lui, c’est à ceux qui exigeaient le départ des militaires du gouvernement d’apprécier les propositions du président Kafando.
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